Publié dans Société

Lutte anti-tabac - Madagascar parmi les références en Afrique

Publié le jeudi, 28 octobre 2021


Un évènement historique. La première conférence africaine sur le tabagisme et le développement s’est tenue en ligne cette semaine, du 26 au 28 octobre. Une occasion pour plus de 700 leaders, chercheurs et acteurs dans la lutte antitabac de partager leurs expériences en la matière ainsi que d’avancer des perspectives pour faire évoluer les choses. Madagascar fait partie des 11 pays dont les efforts et activités de lutte ont été particulièrement reconnus lors de cette rencontre virtuelle. Il s’agit, entre autres, de l’interdiction de fumer dans les lieux publics et les endroits clos, appliquée depuis octobre 2014. Les mesures y afférentes concernent les bureaux, les transports en commun, y compris les taxis, les restaurants et autres espaces intérieurs clos fréquentés par le public. Elles visent à protéger les non-fumeurs contre l’exposition à la fumée du tabac. Comme sanction, celui ou celle qui enfreint à cette mesure devrait payer une somme de 2 500 ariary par produit du tabac, par exemple pour une tige de cigarette. Depuis, les contrôles inopinés se sont multipliés pour s’assurer de la mise en œuvre de cette législation.

Diverses actions entreprises
Outre l’interdiction de fumer dans les lieux publics, de nombreuses actions ont également été entreprises dans le cadre de la lutte contre le tabagisme à Madagascar. L’impression d’images chocs sur les paquets de cigarettes, avec des messages dissuasifs à l’appui, en fait partie. Les industries du tabac ont accepté de coopérer dans cette démarche visant à dissuader les fumeurs en leur exposant du danger qui les guette avec le tabagisme. Les effets néfastes de la consommation de tabac sur le corps humain leur sont imprimés en image. D’un autre côté, les publicités concernant les produits de tabac ainsi que le parrainage ou sponsoring entrepris par les sociétés de production sont interdits depuis quelques années.
Le tabac tue près de 8 300 personnes chaque année dans la Grande île, selon les statistiques de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Plus de 2 300 parmi ces décès sont causés par l’exposition à la fumée secondaire, dont 759 concernent les enfants âgés de moins de 15 ans. Au niveau mondial, près de 5 millions de personnes périssent chaque année à cause du tabagisme et ses impacts.
Patricia Ramavonirina

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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