Publié dans Société

Développement et autonomisation des jeunes - Juliana Ratovoson partage ses expériences…

Publié le dimanche, 07 novembre 2021



Comment affronter sa timidité et parler en public ? La vice-ministre en charge de la Jeunesse, Juliana Ratovoson, a répondu à cette question à travers des cas concrets, lors de la conférence axée sur le développement personnel et l’autonomisation des jeunes, samedi dernier à Mahamasina. « J’ai été désignée pour prendre la parole en public, lors d’un évènement de grande envergure. J’étais toute stressée et manquait de confiance en moi. Mais après quelques minutes de doute, j’ai décidé d’honorer la responsabilité qui m’a été donnée. Tout cela pour vous dire que quand on est désigné pour faire quelque chose, il faut l’accepter », s’est-elle adressée aux 150 jeunes présents à la salle de conférence du stade Barea. A cette occasion, elle n’a pas manqué de partager sa technique sur l’art de parler en public. « Il faut fixer son regard sur l’assistance située au bas fond. Tout le reste constatera que tu lui portes de l’attention », a-t-elle lancé.
La conférence a été une occasion pour la vice-ministre de partager ses expériences, notamment sur les secrets du succès et les 20 points à considérer. « Avant toute chose, il faut avoir un ou des rêves. En 2015, j’ai rêvé de partir aux Etats-Unis. J’ai consulté la CONABEX pour connaître les possibilités d’obtenir des bourses extérieures, mais ma moyenne générale ne le permettait pas. Pourtant, j’en ai tellement rêvé au point de focaliser mes recherches sur Internet et imprimer des photos sur les sites historiques des USA. Trois semaines plus tard, l’ambassade des Etats-Unis m’a contactée, après avoir été informée de l’existence d’une jeune fille passionnée et dynamique auprès de son association à Ambatondrazaka, qui, plus est, maîtrise l’anglais. J’ai été choisie pour bénéficier d’un voyage dans le pays de l’oncle Sam. Mon rêve s’est ainsi réalisé », témoigne la vice-ministre. Elle a également rêvé d’occuper un poste à responsabilité pour apporter un changement positif, notamment au profit des jeunes.
D’après la vice-ministre, notre avenir dépend de nos rêves et de notre passion. Les jeunes devraient régulièrement faire une auto-évaluation, à partir de ce qu’ils veulent et non de ce que leurs parents désirent. Il faudrait également connaître et exploiter ses talents. Connaître soi-même, notamment ses forces, accepter ses faiblesses, savoir sa différence et avoir son style qui le distingue des autres, font aussi partie des points essentiels pour réussir. Puisque les jeunes sont des acteurs du changement, il faudrait les secouer afin qu’ils exploitent leurs pleins potentiels. Mialiniaina Rakotonirina, membre de l’association « Mpanazava eto Madagasikara », fait partie des jeunes ayant pris la parole lors de la conférence. Cette jeune femme a créé une association à l’âge de 15 ans pour responsabiliser les jeunes et contribuer au développement du pays. « Nous sommes l’avenir du pays. Nous devons agir maintenant, avant qu’il ne soit trop tard. Osez, faites quelque chose, prenez vos responsabilités, on est là pour ça. Croyez en vos rêves, personne d’autre ne le fera à votre place ! », s’est-elle exprimée. Comme elle, les jeunes ont focalisé leurs témoignages sur l’importance de la responsabilisation et du changement de comportement pour mieux avancer.
Patricia Ramavonirina

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Editorial

  • La lutte continue !
    « Orange Day ». La journée internationale de sensibilisation de la lutte contre les violences basées sur le genre se tenait ce lundi 25 novembre. Une mobilisation générale sous la houlette de la Première dame, Mialy Rajoelina, visant la conscientisation sur les méfaits de cet anachronique délit, a eu lieu dans tout Madagasikara, au Kianjan’ny hira gasy, Ampefiloha pour Antananarivo. Etant entendu qu’il s’agit une Journée mondiale, des mouvements de sensibilisation parfois même de contestation contre les violences basées sur le genre ont été constatées à travers les grandes villes du monde. Paris, New-York, Londres et bien d’autres ont vu des manifestations logées à la même enseigne. Les femmes, de toutes les couleurs, de race, de religion, ont battu les pavés des grandes capitales pour dénoncer ce qu’il convient d’appeler les féminicides. Une nouvelle terminologie pour immoler sur l’autel de la justice humaine cette honteuse et désuète pratique.A Madagasikara, l’inusable…

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