Publié dans Société

Pollution de l’air - Des infections respiratoires aiguës chez les enfants

Publié le mardi, 16 novembre 2021

Depuis la semaine dernière, la qualité de l’air dans la ville d’Antananarivo ne cesse de se détériorer. Les personnes ayant des problèmes respiratoires en paient les conséquences, notamment les nourrissons et les enfants de moins de 5 ans. D’après les statistiques établies au niveau des Centres de santé de base (CSB) et les dispensaires privés, presque la moitié des patients qu’ils accueillent tous les jours sont des enfants ayant des problèmes respiratoires. Ces derniers souffrent de l’asthme, de la bronchiolite et d’une pneumonie.

« Des niveaux élevés de la pollution de l’air peuvent déclencher des crises chez les personnes souffrant d’asthme. Pour les personnes âgées, les maladies pulmonaires associées à la pollution atmosphérique augmentent le risque de troubles cardiaques et vasculaires et peuvent accroître le risque de cancer du poumon », selon le docteur Zakasoa Henriette, médecin généraliste. La santé des enfants est plus fragile et la pollution atmosphérique actuelle ne fait qu’aggraver la situation.

Dans le cadre de la célébration de la Journée internationale des droits de l’Enfant, le 20 novembre prochain, le thème sera axé sur la participation des enfants à la lutte contre les changements climatiques. Ils représentent le groupe vulnérable face aux préjudices environnementaux. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la pollution environnementale coûte la vie à 1,7 millions d’enfants de moins de 5 ans chaque année. Devant l’urgence climatique mondiale et particulièrement la vulnérabilité de Madagascar face aux changements climatiques, les 59 membres de la Plateforme de la société civile pour l’enfance (PFSCE) ont décidé de poser un geste fort à travers la réalisation d’une Journée du reboisement avec 1 000 enfants pour célébrer cette journée. Cet évènement aura lieu à Andramasina, le 20 novembre prochain. Ce sera ainsi l’occasion de sensibiliser les enfants sur leurs droits et leur inculquer une éducation environnementale. Et même si ces derniers sont des êtres vulnérables, il est important de leur rappeler qu’ils peuvent apporter des solutions à cette crise climatique.

Anatra R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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