Publié dans Société

Belgique - Une Malagasy risque 18 ans de prison

Publié le mercredi, 17 novembre 2021


 Le rêve concrétisé grâce au réseau social vire en cauchemar. Un Belge et une Malagasy se sont rencontrés virtuellement à travers Facebook en 2017 avant de se retrouver physiquement en début de l’année 2018 quand le Belge s’est déplacé à Madagascar où ils se sont mariés cinq jours seulement après l’arrivée de celui-ci. Mais le coup de foudre a viré en coups de couteau au mois d’octobre 2018, et l’auteur de cet acte, qui a conduit à la mort du Belge, n’est autre que son épouse. Celle-ci a avoué le meurtre, après un suicide raté à la découverte du corps du défunt, en argumentant son geste par une crise de jalousie. Elle aurait surpris les messages échangés par son mari avec d’autres femmes.
Trois ans après l’assassinat du mari, le jury de la cour d’assises du Hainaut a reconnu, hier, la culpabilité de la femme malagasy. La défense n’a pas contesté cette culpabilité de sa cliente dans la mesure où cette dernière, dès le premier jour du procès, a avoué le crime. Agée de 30 ans et mère de deux enfants, de son premier mariage, la Malagasy « a frappé violemment son mari de plusieurs coups de couteau, dont un au niveau de la carotide, cause de la mort ».
Elle risque 18 années de réclusion criminelle, si le jury accède à la demande de l’avocat général. Ce dernier reconnait tout de même l’enfance malheureuse de l’accusée mais cela ne l’a pas empêché de demander aux jurés ne pas aller au-dessous de 15 ans de cette unique circonstance atténuante.
L’enfance malheureuse, le comportement violent de la victime, la tentative de suicide, le déracinement culturel, l’absence d’antécédent judiciaire et le risque faible de récidive, constituent le lot de circonstances atténuantes soulevé par la défense dans sa plaidoirie. Lui qui en guise de conclusion a demandé aux jurés de laisser « une lueur d’espoir à l’accusée »….
La Rédaction

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Editorial

  • La fin d’une présence ! 
    L’USAID ferme définitivement ses portes. Présente à Magasikara depuis 1984, l’Agence américaine pour le développement quitte pour de bon le pays. Fondée le 3 novembre 1961 par l’administration américaine du temps de John Fitzgerald Kennedy, le 35 ème Président des Etats-Unis, l’United States of America Agency for international Development (USAID), présente dans la Grande île depuis 40 ans, fut un pilier de l’aide internationale américaine. A Madagasikara, les domaines d’activités privilégiés par l’USAID tournaient autour des secteurs sociaux prioritaires comme la lutte contre la pauvreté, assistance pour la consolidation de la résilience de la population, amélioration de la santé publique, la sécurité alimentaire, etc.

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