Publié dans Société

Vol d’organes sur une petite albinos à Betroka - L e(s) commanditaire(s) seront-ils arrêtés à leur tour ?

Publié le dimanche, 12 décembre 2021

Jeudi dernier, les images de cette petite albinos de 12 ans dont il n’y avait plus que deux trous béants à la place des yeux car volés par des assassins à Betroka, mais qui a heureusement survécu à ces amputations inhumaines, a fait la manche des quotidiens du pays. L’acte du ou des suspects a été dicté par une croyance abjecte, barbare, voire simplement criminelle. Malgré pourtant le triste sort réservé à l’enfant, il y a pourtant un espoir afin de trouver la lumière sur ce drame. Car la Gendarmerie aurait déjà appréhendé un suspect.

Du coup, tous les regards sont braqués sur la Gendarmerie pour connaître la suite. Parviendra-t-elle ou non à remonter la piste du ou des commanditaires, sinon d’autres complices grâce à l’arrestation de ce suspect, qui aurait donc pris part au kidnapping de la victime il y a deux semaines de cela ou presque. 

En effet, les bandits avaient enlevé la petite albinos le 25 octobre dernier dans la localité d’Iritsoka sise dans la Commune rurale d’Ambalasoa où la malheureuse réside d’ailleurs. Les auteurs des faits ont agi dans la plus grande barbarie mais aussi de lâcheté. Car une fois leur forfait accompli, ils ont abandonné la petite fille sur son sort près d’un buisson. Heureusement, des passants l’ont vue et se sont mobilisés rapidement pour la secourir. Actuellement, la victime est encore sous soins dans un centre hospitalier de la région après que les riverains l’y eurent transportée.

Ces actes criminels, se traduisant d’abord par les  enlèvements ou au pire à la mutilation meurtrière d’enfants albinos, relèvent simplement d’une superstition et d’une croyance moyenâgeuse comme quoi ces enfants possèdent un don surnaturel. Mais le phénomène a notamment un lien étroit avec les agissements et les crimes des dahalo. Ignares, illettrés, sans instruction aucune comme ils le sont, mais notamment marginaux, ces derniers sont défilement amenés à croire que les organes des petits albinos allaient leur conférer aussi des pouvoirs surnaturels, entre-autres l’immortalité en cas d’affrontement avec les Forces de défense. Il n’est donc pas étonnant que le phénomène connaît une recrudescence alarmante en cette période de l’année car ces dangereux bandits doublés de superstitieux ne font que suivre un calendrier rituel préétabli par leurs devins et autres sorciers, qui décident du moment à faire ces enlèvements de petits albinos.  

Franck R.

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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