Publié dans Société

75ème anniversaire de l’UNICEF - Les engagements en faveur des enfants malagasy renouvelés

Publié le jeudi, 16 décembre 2021

Le Fonds des Nations unies pour l’Enfance (UNICEF) a célébré le 11 décembre dernier son 75ème anniversaire. Particulièrement pour Madagascar, cette agence onusienne dont la mission consiste à l'amélioration et la promotion de la condition des enfants, a été présente depuis 1984, soit 37 années d’existence, sur le territoire malagasy. Dans le cadre d’une rencontre avec la presse qui s’est déroulée hier à Ambodivona, son nouveau représentant à Madagascar, Jean François Basse, a souligné que l’UNICEF n’est pas une ONG ni un bailleur de fonds, et encore moins un donneur de leçon, mais plutôt un partenaire. Afin d’honorer ce rôle, celui-ci intervient dans plusieurs domaines clés, notamment la santé, l’éducation, les services Wash (« WAter, Sanitation and Hygiene ») ou Eau-Assanissement-Hygiène, la protection, les urgences et la nutrition. 

Particulièrement, cette année, la malnutrition des enfants a secoué tous les acteurs concernés dont l’UNICEF.  Si près de 40 000 enfants âgés de moins de cinq ans meurent chaque année, en juin 2021, cette organisation onusienne a recensé près de 110.000 victimes à Madagascar. Pour remédier à ce problème, un nombre record de 25 000 enfants à risque ont été sauvés en espace de 4 mois, ce équivaut à la statistique établie annuellement. A cet effet, l’UNICEF mène des interventions dans le but de lutter contre la malnutrition chronique au niveau communautaire pour les femmes enceintes et les enfants âgés de moins de 2 ans. Cette agence onusienne organise dans ce cadre un plaidoyer sur la nutrition afin d’améliorer l’état nutritionnel des enfants les plus vulnérables. « Nous avons aussi réalisé des progrès énormes en matière d’éducation, de nutrition, d’accès à l’eau, l’hygiène et à l’assainissement (…) Aujourd’hui, plus que jamais, l’UNICEF est sur tous les fronts pour venir en aide aux enfants, y compris ceux vivant dans les zones reculées du grand Sud. Nos spécialistes sanitaires apportent leur soutien aux centres de santé, entre autres en leur mettant à disposition des aliments thérapeutiques qui sont à même de combler rapidement les besoins des enfants en situation de malnutrition aiguë sévère ou chronique, un phénomène qui engendre un retard au niveau de leur croissance. Nos équipes s’assurent autant que possible de la distribution d’eau potable, l’installation de pompes ou de forages dans les villages situés au sud de Madagascar où l’eau est devenue une denrée rare, suite à plusieurs années de sécheresse ». 

Avant-hier, Jean François basse, représentant de l’UNICEF dans la Grande île, a réitéré son engagement envers la population malagasy. « Aux côtes du Gouvernement malagasy, des services de l’Etat, de la société civile, des agences sœurs du Système des Nations unies, des donateurs et de toutes les parties concernées, nous UNICEF, ne ménagerons aucun effort pour faire tomber toutes les barrières qui privent les enfants de leur droit à la survie, au bien-être et à la prospérité », a-t-il avancé. 

K.R. 

Fil infos

  • Dernière heure - Le DG de l’ACM limogé
  • Assemblée générale de l’ONU - Madagascar prépare sa vision du « Mieux ensemble »
  • Sous Rajoelina - 200 000 enfants supplémentaires scolarisés à Madagascar
  • Réunion de travail avec le FMI - Le Président Rajoelina plaide pour des réformes favorables aux Malagasy
  • Elections sénatoriales - Feu vert du Gouvernement pour la date du 11 décembre 
  • Actu-brèves
  • Face au CSM - Le Président Rajoelina insiste sur l’indépendance et l’exemplarité des magistrats
  • Actu-brèves
  • Education nationale - Vers le recrutement de 26 000 enseignants FRAM
  • Actu-brèves

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Traitement de cheval
    Le Chef de l’Etat, Rajoelina Andry Nirina, a reçu en audience au Palais d’Etat d’Iavoloha, les membres du Conseil Supérieur de la magistrature conduit par le garde des Sceaux, ministre de la Justice, Rakotomandimby Benjamin. Il a été question durant la rencontre au sommet entre le Premier Magistrat du pays et l’Instance supérieure nationale coiffant la Magistrature judiciaire, le CSM. En fait, le CSM gère la carrière des magistrats du pays (avancements, promotions, affectations, sanctions, etc.). Le président de droit du CSM et en sa qualité de Chef de l’Etat, Rajoelina Andry, a profité de l’occasion de mettre les points sur les « i ». Rajoelina vitupère contre les indélicatesses de certains magistrats dans l’exercice de leur fonction. Précisément, à l’encontre des magistrats, pas tous d’ailleurs heureusement, d’abuser de leur fonction pour s’enrichir indûment, sur le dos des vulnérables justiciables. En d’autres termes, s’adonner à la corruption ! En fait,…

A bout portant

AutoDiff