Particulièrement, cette année, la malnutrition des enfants a secoué tous les acteurs concernés dont l’UNICEF. Si près de 40 000 enfants âgés de moins de cinq ans meurent chaque année, en juin 2021, cette organisation onusienne a recensé près de 110.000 victimes à Madagascar. Pour remédier à ce problème, un nombre record de 25 000 enfants à risque ont été sauvés en espace de 4 mois, ce équivaut à la statistique établie annuellement. A cet effet, l’UNICEF mène des interventions dans le but de lutter contre la malnutrition chronique au niveau communautaire pour les femmes enceintes et les enfants âgés de moins de 2 ans. Cette agence onusienne organise dans ce cadre un plaidoyer sur la nutrition afin d’améliorer l’état nutritionnel des enfants les plus vulnérables. « Nous avons aussi réalisé des progrès énormes en matière d’éducation, de nutrition, d’accès à l’eau, l’hygiène et à l’assainissement (…) Aujourd’hui, plus que jamais, l’UNICEF est sur tous les fronts pour venir en aide aux enfants, y compris ceux vivant dans les zones reculées du grand Sud. Nos spécialistes sanitaires apportent leur soutien aux centres de santé, entre autres en leur mettant à disposition des aliments thérapeutiques qui sont à même de combler rapidement les besoins des enfants en situation de malnutrition aiguë sévère ou chronique, un phénomène qui engendre un retard au niveau de leur croissance. Nos équipes s’assurent autant que possible de la distribution d’eau potable, l’installation de pompes ou de forages dans les villages situés au sud de Madagascar où l’eau est devenue une denrée rare, suite à plusieurs années de sécheresse ».
Avant-hier, Jean François basse, représentant de l’UNICEF dans la Grande île, a réitéré son engagement envers la population malagasy. « Aux côtes du Gouvernement malagasy, des services de l’Etat, de la société civile, des agences sœurs du Système des Nations unies, des donateurs et de toutes les parties concernées, nous UNICEF, ne ménagerons aucun effort pour faire tomber toutes les barrières qui privent les enfants de leur droit à la survie, au bien-être et à la prospérité », a-t-il avancé.
K.R.