Publié dans Société

Travailleuses migrantes - 118 femmes malagasy et 4 enfants rapatriés de Koweït

Publié le vendredi, 17 décembre 2021


En situation d’irrégularité. Une centaine de femmes malagasy ayant travaillé comme domestiques au Koweït ont été emprisonnées par les autorités locales, faute de papiers. En fait, bon nombre d’entre elles ne disposent que de cartes consulaires, lesquelles ne sont pas reconnues par ce pays arabe. D’autres y ont travaillé pendant quelques années, mais leur contrat tout comme leur visa sont expirés. Certaines ont fini sans papiers après s’être enfuies de chez leurs employés suite à des cas de maltraitance. « En général, ces femmes n’ont commis aucune infraction mais ont été saisies par les autorités, faute de papiers en règle », confirme la présidente de l’association « Zanak’i Gasikara », laquelle était en contact avec ces travailleuses migrantes.
Après leurs appels de détresse et la demande de collaboration avec l’Etat malagasy pour faciliter leur rapatriement, 118 femmes ont pu être libérées de prison et embarquées à bord d’un Airbus A320, jeudi dernier. 4 enfants étaient également embarqués avec leurs mères dans ce vol spécial. Le Gouvernement de Koweït a pris en charge les billets d’avion de ces femmes malagasy, et cela en marge de sa politique de rapatriement de tous les domestiques sans papiers. Le Gouvernement malagasy a, pour sa part, accordé une autorisation spéciale pour le rapatriement de ces travailleuses.
A leur arrivée à l’aéroport international d’Ivato, dans la soirée du 16 décembre dernier, ces travailleuses migrantes et les 4 enfants sont actuellement mis en quarantaine à Antananarivo. L’Organisation internationale de la migration (OIM), en collaboration avec les ministères concernés, dont celui de la Population, le ministère de la Santé et celui des Affaires étrangères, s’assurent de la prise en charge de leur séjour dans la Capitale. Leur transport depuis la ville des mille jusqu’à leurs localités d’origine sera également pris en charge.
Outre celles rapatriées de Koweït, une centaine de femmes malagasy, employées comme domestiques en Arabie Saoudite s’y trouvent encore incarcérées, faute de papiers. Leur rapatriement attend l’autorisation d’atterrissage d’un vol d’Ethiopian Airlines, selon les informations émanant de l’association « Zanak’i Gasikara ». La plupart de ces migrantes auraient quitté clandestinement Madagascar pour travailler dans les pays arabes, malgré le maintien de l’interdiction d’y aller depuis des années. Alors que bon nombre parmi les migrantes de ces pays subissent des cas de maltraitance et fuient leurs patrons, des femmes malagasy veulent encore s’y rendre, et ce, par tous les moyens…
Recueillis par Patricia Ramavonirina

Fil infos

  • Drame à Ambohimalaza - Les familles de victimes rassurées par le Président Rajoelina
  • Rasata Rafaravavitafika - De directrice au MAE à présidente du Conseil des ministres de la SADC
  • Présidence de la FJKM - Cinq grands pasteurs sollicités
  • Opportunités - Les entrepreneurs prêts à conquérir le marché de la SADC  
  • Conseil des ministres de la SADC - Madagascar prend la relève 
  • Lova Hasinirina Ranoromaro - « Les relations avec les Etats-Unis non affectées par l’affaire des Boeing 777»
  • Ravalomanana et Rajaonarimampianina - Alliance pour des causes antipatriotiques !
  • Sommet de la SADC à Madagascar - Appui unanime des pays d’Afrique australe
  • 23èmes édition Journées de cancérologie de Madagascar - La Polyclinique Ilafy réaffirme son engagement
  • Grand synode de la FJKM - L’élection du futur président en ligne de mire

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Apocalyptiques
    Canicules infernales ! Méga-feux ! Pluies diluviennes monstres ! Inondations catastrophiques ! Froid sibérien ! Autant de cataclysmes naturels qui sévissent sur la planète Terre selon les régions réparties en fonction des types de climat. Les aléas climatiques prennent de plus en plus au dépourvu, d’une année à l’autre, les populations du globe, du nord au sud, et détruisent tout sur leur passage.

A bout portant

AutoDiff