Publié dans Société

Organisation internationale du travail - Soutien renforcé pour la digitalisation et l'économie bleue

Publié le lundi, 20 décembre 2021

Des épines dorsales dans le développement de Madagascar. L'Organisation internationale du travail (OIT) renforce son soutien aux secteurs de la digitalisation et de l'économie bleue. Le premier secteur permet de changer la nature des professions et des offres. D'ailleurs, améliorer les compétences digitales permet de booster la création d'emplois. Hier, ledit Organisme onusien tripartite a remis des matériels informatiques au ministère de l'Enseignement technique et de la Formation professionnelle (METFP), afin de contribuer à la digitalisation dudit département.

Ces équipements devraient rendre beaucoup plus efficaces les opérations quotidiennes entreprises au sein de ce ministère. D'un autre côté, une convention de partenariat entre l'OIT et le MEFTP a été signée hier, valable jusqu'en 2023. « Notre vision étant de garantir une formation professionnelle pour l'emploi, c'est-à-dire former et en même temps s'assurer que les formations servent à insérer les bénéficiaires, notamment les jeunes, les femmes et les personnes handicapées, sur le marché du travail », avance Coffi Agossou, directeur pays de l'OIT pour Madagascar. Ceci pour faire face à l'inadéquation entre les offres et les demandes professionnelles.

Par ailleurs, le secteur de l'économie bleue est actuellement en plein essor, d'autant plus qu'il facilite la création d'emplois pour les jeunes, les femmes et les personnes handicapées.  Au titre de cette année 2021, l'OIT a pu faciliter la création de 574 emplois directs relatifs au domaine de l'économie bleue. Il s'agit de la pisciculture, la conservation et le fumage de poissons ainsi que la gestion des déchets plastiques, dont la collecte, le triage, le recyclage en pavés auto-bloquants et en ballons écologiques. Ces bénéficiaires ont reçu des formations et matériels adéquats leur permettant de démarrer leurs activités. Pour sa part, la ministre de tutelle en la personne de Gabriella Vavitsara Rahantanirina reconnait le soutien indéfectible de l'OIT pour atteindre les « Velirano » n° 4 et 6 du Président de la République. Elle n'a pas manqué d'exprimer sa reconnaissance envers ledit Organisme et ses activités de promotion du travail décent dans le pays.

Patricia Ramavonirina 

Fil infos

  • Stockage de matériels de la JIRAMA à Toamasina - Le Groupe Sodiat apporte des clarifications
  • Persécutions politiques - Les collaborateurs de Rajoelina dans le viseur du régime
  • Fête de la Nativité - Pas de trêve politique
  • Administration public - Six Chefs de Région "par intérim" nommés 
  • Haute Cour Constitutionnelle - Des soi-disant démissions contestées
  • Gouvernement de la Refondation - Distribution de vivres dans le Grand Sud en fin de semaine dernière
  • Parlement - Clap de fin pour le Sénat
  • Face-à-face entre un fourgon et un camion - Un survivant dans un état critique
  • PLFI 2026 - Un budget insuffisant et opaque selon le Collectif des citoyens
  • Famille Ravatomanga - Domicile et bureau « visités » à une heure du matin…

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

A bout portant

AutoDiff