Publié dans Société

Fête de la Nativité - Un nombre d’assistance limité dans les églises

Publié le mardi, 21 décembre 2021


Un grand ouf de soulagement pour les chrétiens car ils pourront célébrer la naissance du Christ  dans les églises, malgré quelques restrictions. En effet, à cause de la propagation de la pandémie de Covid- 19 dans le pays, il a été annoncé que le rassemblement de plus de 100 personnes est désormais interdit. En conséquence, les églises se sont organisées pour bien accueillir Noël, plus précisément, durant la nuit du 24 et 30 décembre.
« Nous avons programmé quelques changements pour la veillée de Noël et le réveillon. On a divisé nos fidèles en deux groupes ainsi que les enfants qui participeront aux animations.  Le premier assistera aux cultes du 24 décembre tandis que la moitié, le 31 décembre », soutient le pasteur Edena  Rasoamaharo du FMTA Andranovao.  Comme cette église, celles disposant de  petits espaces ont opté cette organisation, mais dans le cas contraire, elles ont limité le nombre d’assistance selon la capacité de la salle, c’est-à-dire 3 par banc. « Nous devons collaborer avec nos dirigeants pour lutter contre cette pandémie qui détruit le monde actuellement. C’est d’ailleurs la consigne de Dieu à l’égard des églises. C’est un ordre mais  non pas une invitation et nous devons l’accepter», poursuit-il.
Devenue une habitude, les églises procèdent à la désinfection avant et après chaque culte, sans oublier la prise de température, le port du masque. Pour les cultes ordinaires, deux ou plusieurs entrées sont programmées. Comme à la première et deuxième vague de la pandémie, toutes les mesures mises en place durant la période d’urgence sanitaire seront encore retenues comme la sensibilisation des fidèles sur la pandémie de Covid- 19 à l’église. Tous les autres programmes comme la visite des malades, l’enseignement ou  la réunion à domicile sont encore suspendus.
Pour rappel, les portes de l’église Jesosy Mamonjy à Ankorondrano sont de nouveau ouvertes aux fidèles, après des mois de scellage. Cette dernière a été fermée à cause d’un conflit interminable entre le Bureau du collège des pasteurs (BCP) et celui du Conseil d’administration (BCA). Une transition a été mise en place jusqu’à l’élection des nouveaux membres du conseil d’administration en 2022.
Anatra R.

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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