Pour la Gendarmerie, cette affaire montre clairement ses efforts pour faire régner la discipline interne tout en évitant de basculer dans le piège du corporatisme. A preuve, le fait que l’élément de Gendarmerie est au service d’une institution, n’empêche pas l’application de la loi en vigueur à son encontre. “Un membre des Forces de défense n’a pas le droit de se servir d’un fusil de l’Etat pour régler un litige”, clame une source auprès de la Gendarmerie laquelle précise, dans son récent communiqué, que le ministère ou la personnalité qui emploie le membre des Forces de sécurité en cause, n’aurait jamais la moindre intention de prendre sa défense, comme certains facebookers le prétendent.
Pour revenir dans la genèse de l’affaire, ce gendarme et ce civil se disputent des droits sur une propriété foncière du litige. Sur son lit d’hôpital, il raconte que l’élément des Forces lui aurait expliqué que ses adversaires dans ce litige foncier l’auraient payé pour venir lui régler son compte jusqu’à son domicile. “L’agent des Forces en cause serait issu de la famille qui a eu maille à partir avec moi à propos du terrain sur lequel est bâtie ma maison”, confie la victime. Cette dernière ajoute que son agresseur, qui n’a donc pas hésité à ouvrir le feu avec une arme de poing, avait été arrêté par la Gendarmerie peu après les faits. Depuis, la victime a interpellé les hauts dirigeants du pays pour que son agression ne laisse pas inaperçue.
Franck R.