Publié dans Société

Pluies dans les Régions d’Anôsy et Androy - La population comblée !

Publié le jeudi, 20 janvier 2022


Des émotions différentes. Si la ville d’Antananarivo est actuellement en situation d’urgence à cause de l’inondation, les habitants des autres Régions comme Atsimo-Andrefana, Ihorombe, Anosy et Androy sont comblés de joie. Effectivement, les Tananariviens ne cessent de souhaiter que le beau temps revienne et que ces pluies incessantes s’arrêtent enfin. Dans plusieurs quartiers, des maisons sont inondées, des champs de culture et des rizières ont été détruits, sans parler des éboulements qui surviennent un peu partout. Parallèlement à cela, la population dans la partie Sud de Madagascar devra également s’attendre enfin à un temps pluvieux, un phénomène très rare dans cette Région.
Selon la prévision météorologique, les pluies ne cesseront qu’en fin de semaine. Dans cette partie sud de l’île, autant que la population, les végétations savourent également ces moments pluvieux. Les habitants cherchent ainsi tous les moyens pour profiter au maximum de cette bénédiction divine, et ce malgré le fait que certains quartiers soient déjà sous les eaux. En effet, lorsque la saison sèche dure trop longtemps, la population boit de l’eau insalubre. Celle-ci vient de la rivière. Les gens la boivent et l’utilisent pour cuisiner ou se laver car ils n’ont  pas les moyens de se procurer d’un purificateur d’eau. « Dans la partie sud de l'Androy et de l'Anôsy, plusieurs Communes vivent de l'agriculture. La culture du riz commence au mois de décembre et janvier. Durant la saison d’été normale, il ne pleut qu'environ un quart d'heure et le sol n'est pas mouillé », soutient une mère de famille. Cette pluie nous suffit pour assurer nos besoins quotidiens durant quelques mois. D’ailleurs, la plupart des habitants utilisent une technique de conservation d’eau.
Par contre, d’autres gens, plus précisément les routiers, transporteurs et voyageurs, sont confrontés à des problèmes d’infrastructure routière. A cause de l’abondance des pluies, et ce après la grande sécheresse, les infrastructures routières deviennent fragiles. A titre d’illustration, une portion de la route nationale entre Ihosy et Toliara a été emportée par l’eau.
Anatra R.




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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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