Publié dans Société

Pluie torrentielle dans la Capitale - 28 sorties des pompiers en 24h

Publié le dimanche, 23 janvier 2022

Les grosses pluies liées au système dépressionnaire, dans l’Est du pays du week-end dernier ont de nouveau fait des victimes et occasionné de très importants dégâts au niveau des infrastructures dans la Capitale. L’on ne comptait plus les interventions des sapeurs-pompiers pour diverses opérations liées au sauvetage des victimes des intempéries, du moins dans les quatre coins de la Capitale toujours dimanche dernier. 

D’après une source auprès de la caserne de Tsaralalàna, des dizaines d’appels au secours ont été enregistrés tandis que les sapeurs-pompiers ont dû effectuer 28 sorties, entre 8h et 16h20, la seule journée du dimanche dernier, et les interventions d’urgence n’étaient pas prêtes de s’arrêter encore, même vers la soirée. La situation était telle qu’un haut gradé des sapeurs n’échappait pas au lot. Il se serait confronté à un problème grave lié au glissement de terrain dans le quartier où il réside. “Evidemment, ce chiffre était encore moins important la veille car c’était le samedi que la pluie a commencé à arroser abondamment la ville et ses environs”, commente une source auprès des sapeurs.  

Ces derniers ont dû intervenir pour différents motifs, entre autres les évacuations d’urgence de personnes piégées par la montée des eaux, la découpe d’arbres centenaires qui menaçaient de s’effondrer à tout moment sur des zones d’habitation, et surtout des glissements de terrain, particulièrement nombreux, la seule journée du dimanche dernier. C’est bien sûr le cas à Tanjombato où on a dû évacuer les locataires de deux villas voisines bâties sur une hauteur, cette dernière étant le siège d’un éboulement. A Fort-Voyron, un glissement de terrain a causé du fil à retordre aux sauveteurs des pompiers car, en prime des secours classiques, ils ont dû déblayer aussi la voie située en contrebas car submergée par les débris. Plus dramatique encore à Antohomadinika- Sud où l’effondrement d’une maison a fait des victimes, hier. Mais certaines d’entre elles sont portées disparues et les pompiers étaient à l’œuvre pour tenter de les dégager des décombres. “Nos interventions se déroulent selon un ordre de priorité”, confie encore notre interlocuteur.

En attendant, un bilan provisoire et encore officieux du BNGRC, les intempéries ont fait une  dizaine de décès notamment le dimanche 23 janvier dernier. Mais il y eut aussi des blessés. Cependant, il n’y ait non plus une statistique s’y rapportant.  “Bien entendu, ces chiffres ne sont pas encore officiels. Mais une chose est sûre : le nombre des morts s’est allongé, particulièrement le 23 janvier dernier, du fait de différents types d’accidents touchant des infrastructures, explique une source auprès du BNGRC. L’on ne comptait plus les interventions des sapeurs-pompiers pour diverses opérations liées au sauvetage des victimes des intempéries, du moins dans les quatre coins de la Capitale, toujours dimanche dernier. 

Franck R.

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Editorial

  • Désagrément séculaire
    Antananarivo, la ville basse, vit tous les ans les difficultés humainement gênantes dues aux caprices des eaux en période de pluie. En 1610, quand le Roi Andrianjaka, le demi-frère d’Andriatompokoindrindra, se décida de déménager le chef-lieu de son royaume d’Ambohimanga, à Analamanga, il ne comptait pas, à jamais d’ailleurs, s’installer sur la vaste plaine de Betsimitatatra mais il choisit le site d’une colline hautement perchée surplombant ladite plaine. Un choix délibéré et assumé ! Notons qu’Analamanga n’était pas un lieu inhabité. A son arrivée, des occupants s’y installaient déjà : les Vazimba. Ces derniers y vivaient paisiblement. Au moment où les guerriers – éclaireurs envoyés par le souverain d’Ambohimanga frappèrent à la porte, les Vazimba, premiers occupants de la Colline bleue n’ont pas déployé de la résistance. Ils obtinrent en revanche l’assurance de pouvoir se déménager à Antehiroka.

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