D’après une source auprès de la caserne de Tsaralalàna, des dizaines d’appels au secours ont été enregistrés tandis que les sapeurs-pompiers ont dû effectuer 28 sorties, entre 8h et 16h20, la seule journée du dimanche dernier, et les interventions d’urgence n’étaient pas prêtes de s’arrêter encore, même vers la soirée. La situation était telle qu’un haut gradé des sapeurs n’échappait pas au lot. Il se serait confronté à un problème grave lié au glissement de terrain dans le quartier où il réside. “Evidemment, ce chiffre était encore moins important la veille car c’était le samedi que la pluie a commencé à arroser abondamment la ville et ses environs”, commente une source auprès des sapeurs.
Ces derniers ont dû intervenir pour différents motifs, entre autres les évacuations d’urgence de personnes piégées par la montée des eaux, la découpe d’arbres centenaires qui menaçaient de s’effondrer à tout moment sur des zones d’habitation, et surtout des glissements de terrain, particulièrement nombreux, la seule journée du dimanche dernier. C’est bien sûr le cas à Tanjombato où on a dû évacuer les locataires de deux villas voisines bâties sur une hauteur, cette dernière étant le siège d’un éboulement. A Fort-Voyron, un glissement de terrain a causé du fil à retordre aux sauveteurs des pompiers car, en prime des secours classiques, ils ont dû déblayer aussi la voie située en contrebas car submergée par les débris. Plus dramatique encore à Antohomadinika- Sud où l’effondrement d’une maison a fait des victimes, hier. Mais certaines d’entre elles sont portées disparues et les pompiers étaient à l’œuvre pour tenter de les dégager des décombres. “Nos interventions se déroulent selon un ordre de priorité”, confie encore notre interlocuteur.
En attendant, un bilan provisoire et encore officieux du BNGRC, les intempéries ont fait une dizaine de décès notamment le dimanche 23 janvier dernier. Mais il y eut aussi des blessés. Cependant, il n’y ait non plus une statistique s’y rapportant. “Bien entendu, ces chiffres ne sont pas encore officiels. Mais une chose est sûre : le nombre des morts s’est allongé, particulièrement le 23 janvier dernier, du fait de différents types d’accidents touchant des infrastructures, explique une source auprès du BNGRC. L’on ne comptait plus les interventions des sapeurs-pompiers pour diverses opérations liées au sauvetage des victimes des intempéries, du moins dans les quatre coins de la Capitale, toujours dimanche dernier.
Franck R.