Face à cette situation, la Région d'Atsinanana se prépare pour diminuer les impacts de cette menace pour la population. Une équipe du Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC), dirigée par son directeur général, le Général Elack Andriakaja, est déjà sur place, sans oublier le Comité régional de gestion des risques et de catastrophes (CRCRC) et le Centre régional opérationnel de commandement (CROC).
Des sites d'hébergement pouvant accueillir plus de 5 000 personnes sont déjà prêts pour Toamasina. Il s'agit du gymnase couvert CJST, le gymnase et dojo Soavita ainsi que le foyer social du Canada. Ces endroits disposent déjà des matériels nécessaires afin d'accueillir les sinistrés, entre autres des matelas. Selon le gouverneur de la région d'Atsinanana, Rafidison Richard, d'autres associations sont aussi prêtes à céder leurs locaux au cas où il y aurait un grand besoin. De son côté, le BNGRC a déjà mis à la disposition de la Région quatre bateaux pneumatiques, des vedettes rapides ainsi que des motos-pompes. Pour l'urgence alimentaire, plus 50 tonnes de riz sont déjà prêtes, outres les huiles alimentaires et les besoins vitaux pour pouvoir nourrir les sinistrés. Néanmoins, le directeur du BNGRC poursuit son appel à la solidarité. La vigilance verte (avis d'avertissement) est déjà lancée pour quelques Districts se trouvant dans les Régions d'Analanjirofo et Atsinanana. Les habitants des bas-quartiers sont invités à rejoindre les lieux sûrs, tandis que la descente en mer est déconseillée.
A noter qu'afin de réduire les impacts des catastrophes naturelles sur la Région d'Atsinanana, le gouverneur Rafidison Richard ainsi que le préfet Razafiarison Jean Jugus ont déjà mis en place des stratégies dans le cadre de cette saison cyclonique 2021-2022 qui ne prendra fin qu'au mois de mai prochain.
Anatra R.