Publié dans Société

Iavoloha - Un automobiliste succombe en pleine conduite

Publié le dimanche, 20 février 2022

Stupeur chez de nombreux passants et autres usagers de la route vers le milieu de la journée, samedi dernier à Iavoloha. Une voiture Toyota 4x4 s’est rangée discrètement sur le côté de la chaussée, juste dans le secteur de la station-service Jovena du quartier. Or, en voulant voir de plus près, quelques curieux ont constaté que son conducteur, un homme de 75 ans s’affalait, le visage contre le volant, pour ne plus se relever de cette position. A ce moment, certains pensent déjà que le malheureux ne respirait plus.

D’autres ont conseillé de ne pas s’approcher de la Toyota, ni faire quoi que ce soit avant que les Forces de l’ordre n’arrivent pour constater. Visiblement, le septuagénaire a eu un malaise, qui a donc fini par l’emporter sans qu’aucun secours n’ait pu le sauver. Une thèse qu’un constat médical a d’ailleurs confirmée. “Effectivement, l’automobiliste a eu un arrêt cardiaque pendant qu’il conduisait et a eu encore le réflexe de ranger son véhicule sur le côté”, confie une source auprès de la Gendarmerie.

Les éléments de cette Force étaient donc dépêchés sur place pour faire justement un constat. En même temps que cela, les proches de la victime ont été informés après que les Forces de l’ordre eurent procédé à un contrôle d’identité du défunt. A propos, on ne sait pas grand-chose du septuagénaire sauf qu’il fut un retraité et qu’il habitait dans une Commune de l’Atsimondrano. 

Les images largement répandues sinon partagées sur les réseaux sociaux, montrant le corps sans vie du septuagénaire entreposé sur le plateau d’un pick-up de la Gendarmerie, ont soulevé un tollé général. Certains reprochent beaucoup de n’avoir pas cherché un moyen de transport plus digne réservé à la victime. Des critiques qui ont fait sortir la Gendarmerie de ses gonds. “Il a fallu entreposer la dépouille dans notre pick-up, le temps de faire le constat. Car, ce serait une offense de l’installer à même le sol pendant que nos éléments fassent la procédure. Par la suite, on la faisait transporter dans sa propre voiture jusqu’à la morgue”, précise notre interlocuteur au niveau de la Gendarmerie. Actuellement, l’affaire est entre les mains des médecins de l’hôpital où le corps devra être d’ailleurs autopsié.

Ce n’est pas la première fois qu’on a assisté à de pareille situation. Il y a quelques semaines de cela, un autre automobiliste, qui fut de son vivant chauffeur-livreur, a également succombé des suites d’un malaise survenu en pleine conduite, alors que le véhicule qu’il conduisait s’est frayé un chemin dans le trafic.

Franck R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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