Publié dans Société

Suspension ou reprise des cours - La décision finale revient aux autorités locales

Publié le dimanche, 20 février 2022

Dilemme. Des établissements scolaires dans certaines Circonscriptions scolaires (CISCO) s’apprêtent à reprendre les cours ce jour, comme le cas à Mananjary. Ceci après des jours de travaux de réhabilitation, notamment pour les toitures emportées suite au passage du cyclone Batsirai. D’autres établissements envisagent pourtant de suspendre les cours dans les prochains jours, avec la menace occasionnée par le cyclone tropical intense Emnati, notamment ceux dans les localités ayant reçu les avis d’alerte.

8 Districts de la côte Est et du Sud-est sont en alerte jaune depuis hier matin, contre 13 Districts de l’Est, des Hautes terres et du Sud en alerte verte. Dans tous les cas, la décision finale revient aux autorités locales, à en croire le ministère de l’Education nationale (MEN). « Les Directions régionales de l’éducation nationale (DREN), en concertation avec les autorités locales, sont invitées à prendre les décisions nécessaires et appropriées concernant leurs Régions respectives. La prise de décision concerne surtout et particulièrement la suspension des cours et ce, selon les circonstances sur place en cohérence avec les niveaux d’alerte », a communiqué le ministère de tutelle dans une note circulaire publiée hier et signée par le Secrétaire général. Cette note rappelle également l’opérationnalisation et l’effectivité des comités « Gestion des risques et des catastrophes » auprès des DREN et CISCO, en annexe du protocole de gestion des urgences cycloniques du système éducatif. 

Selon les derniers bilans émanant du Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC), 47 salles de classe sont complètement détruites et 282 autres endommagées suite au passage du cyclone Dumako dans le pays.  A cela s’ajoutent les dégâts considérables laissés par le passage du cyclone Batsirai. Plus de 2 500 salles de classe ont été détruites, contre un millier décoiffées et une centaine utilisées comme sites d’hébergement. 133 627 élèves ont été privés de cours depuis près de 3 semaines. Pour leur part, le Gouvernement et partenaires se mobilisent fortement pour les travaux de réhabilitation. D’ailleurs, les brigades d’intervention sont actuellement à pied d’œuvre pour s’assurer de la coordination et la réalisation des travaux de réhabilitation des infrastructures scolaires endommagées par les cyclones. De plus, la délégation conduite par le ministre de tutelle fait le tour des CISCO, dont Mananjary, Manakara et Farafangana, pour suivre de près les travaux, afin que les élèves puissent reprendre les cours dans les plus brefs délais. Faut-il rappeler que les dates des examens officiels du CEPE et du BEPC sont jusqu’ici maintenues à la fin juin et au début juillet prochains, malgré les semaines de suspension de cours à cause des catastrophes.

Recueillis par Patricia Ramavonirina

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  • Secteurs clés
    Après avoir esquissé des lignes retraçant quelques points essentiels des « Domaines prioritaires » de la vie nationale auxquels les dirigeants de la Refondation de la République ont donné deux mois aux nouveaux membres du Gouvernement pour faire leurs preuves, nous en venons aux « secteurs clés » portant le même degré d’importance en termes d’urgence et dans la même durée impartie. Nous entendons par secteurs clés, spécialement à travers cette colonne, quatre points inévitables : l’agriculture, le tourisme, l’industrie et les services publics (transports et infrastructure routière). L’agriculture vient, en toute logique, en premier plan, des secteurs clés. Madagasikara, étant reconnu pour un pays à vocation agricole, plus de 75% de la population vivent et évoluent dans le monde rural. Ainsi, la croissance des produits agricoles dont le riz, principale nourriture des malagasy, trône en première ligne. Les autres produits tels le manioc, le maïs, les cultures maraîchères et…

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