Publié dans Société

Polyclinique d'Ilafy-Fondation BOA - Campagne de dépistage gratuit du cancer du sein 

Publié le vendredi, 04 mars 2022

Le cancer du sein fait partie des cancers les plus meurtriers et les plus courants. Selon la statistique du service oncologie du Centre hospitalier Joseph Ravoahangy Andrianavalona (HJRA), en 2020, 50 % des cancers diagnostiqués sont gynécologiques dont 66 % sont ceux du sein et 29 % du col de l'utérus. Ainsi, 60 % des cancers diagnostiqués sont déjà dans un stade avancé.

Outre le dépistage tardif, beaucoup ont recours à des traitements traditionnels, engendrant ainsi une nouvelle complication et un taux élevé de mortalité. Cependant, selon la constatation de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) à Madagascar, les patients se rajeunissent d'année en année. 

Conscientes du danger qui pèse sur les femmes, la Fondation BOA et BOA Madagascar se joignent à la Polyclinique d'Ilafy pour une campagne de dépistage gratuit du cancer du sein. Ouverte d'ici le mois d'avril prochain, cette campagne s'étalera tout au long de cette année. Elle visera au minimum 500 femmes de 35 à 55 ans. L'objectif est de contribuer à un défi mondial de diminuer le risque de mortalité chez les femmes. Dans un premier temps, 250 femmes  bénéficieront d'une mammographie, échographie de confirmation et une consultation spécialisée avec un oncologue-radiothérapeute. « Nous avons choisi ce partenariat avec la Polyclinique d'Ilafy puisqu'elle dispose des matériels à la pointe de la technologie et un personnel médical compétent », soutient la présidente de la Fondation BOA, Sidika Akbaraly. Actuellement à sa 7ème édition, cette campagne marquera aussi la Journée internationale des droits de la femme. Les premières cibles sont les femmes issues de la Commune d'Ankadikely-Ilafy, le personnel féminin de la BOA Madagascar, ainsi que les épouses des employés. 

D'après le docteur David Khelif, oncologue-radiothérapeute au sein de la Polyclinique d'Ilafy, plus le dépistage est tardif, plus le traitement est lourd comme la chimiothérapie, et le coût devient très exorbitant avec une chance minime de survie. Cependant, s'il est diagnostiqué à un stade précoce, le cancer du sein serait facile à traiter. Dans le monde, plus de 2 millions de nouveaux cas de cancer sont diagnostiqués chaque année.

Anatra R.

Fil infos

  • Actu-brèves
  • RN5 - Le défi de la réhabilitation de l’axe Mananara – Maroantsetra lancé
  • Drame d’Ambohimalaza - Les contenus du poison révélés
  • Région d’Ambatosoa - Derniers réglages avant l’arrivée du Chef de l’Etat
  • Drame d’Ikongo - Siteny Randrianasoloniaiko, sourd et aveugle ?
  • 45ème Sommet de la SADC - Un enjeu stratégique et un honneur régional
  • Lutte contre la corruption - Madagascar s’équipe d’un mécanisme de suivi et d’évaluation 
  • ACTU-BREVES
  • Empoisonnement à Ambohimalaza - Fenohasina auditionnée à l'hôpital
  • Energie renouvelable et commerce - Madagascar et l’Indonésie renforcent leur coopération parlementaire

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • A la dérive !
    L’heure est grave. De fortes secousses ébranlent l’édifice. Le navire perd le cap et risque de chavirer. L’image répercutée n’est pas du tout encourageante ! Le message émis semble sonner le … glas ! Dans un pays empêtré dans les marécages des difficultés complexes avec un dénominateur commun la misère, les malheurs se bousculent au portillon. Madagasikara devient le point de rencontre des délits inimaginables parfois inhumains. Une jeune mère de 23 ans s’effectue un montage de film pornographique avec son propre fils, un petit garçon d’à peine cinq ans et propose le macabre film sur les réseaux sociaux. Evidemment, les amateurs de pédopornographie, des obsédés sexuels s’arrachent de ces obscènes produits. Pour une question de jalousie et surtout de vengeance, on a aucun scrupule de mettre en danger de mort plus d’une cinquantaine de concitoyens dont parmi eux des membres de la famille. Trente-deux personnes, jusque-là, ont trouvé la…

A bout portant

AutoDiff