Publié dans Société

Après la recommandation de l’OMS - Des pays intéressés par le CVO+ curatif

Publié le jeudi, 03 mars 2022


De nombreux pays voisins de Madagascar ont déjà fait part de leur intérêt pour une éventuelle autorisation de mise sur leur marché du CVO+ curatif. C’est ce que laisse entendre le président du Conseil d’administration de la société Pharmalagasy. Et ce, au cours d’une rencontre avec des représentants des médias hier dans l’après-midi. Holijaona Raboana indique par ailleurs que d’autres pays sont en position d’attente. Cependant, Madagascar se tournera vers les pays cités supra pour une éventuelle entrée sur le marché international. Un intérêt formulé après la recommandation émise à l’issue d’une visite de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) comprenant des membres du comité consultatif régional d’experts sur la médecine traditionnelle pour la riposte à la Covid-19 (React) à la mi-février dernier à Madagascar.
En effet, selon les communications à l’issue de cette visite, il a été dit qu’une recommandation a été faite sur le CVO+, entre autres le passage à l’étape du dépôt d’un dossier complet de demande de mise sur le marché auprès de l’Agence du médicament de Madagascar. Une recommandation qui est tombée après que les experts ont fait le point avec la partie malgache sur les essais cliniques sur le CVO+. Les résultats de cette étape pourraient servir de base au pays pour envisager une étude multicentrique comparant le CVO+ curatif aux traitements standards avec un nouveau protocole. A entendre Holijaona Raboana, il a aussi été soufflé à Madagascar l’idée d’entamer une démarche de demander une autorisation de mise sur le marché dans d’autres pays et conformément à la législation en vigueur dans ces pays, pour une mise à l’exportation, attendue donc par certains pays.
Mis au point par le Pharmalagasy, le CVO+ curatif, pour rappel, est un remède traditionnel amélioré sous forme de gélules à base d'extraits lyophilisés d'Artemisia annua et d'autres plantes médicinales, et destiné au traitement des formes légères et modérées de la Covid-19. En juillet 2021, le Gouvernement malagasy avait rendu public les résultats d'un essai clinique Phase III sur ce médicament. Les responsables au sein du Centre national de recherches pharmaceutiques (CNARP) et de la société Pharmalagasy ont annoncé une efficacité à 87,1 % du médicament. Le déroulement de l'essai clinique avait bénéficié d'un appui technique de l'OMS. L'Organisme onusien avait salué la conduite de l'essai dans le respect de la réglementation nationale et du protocole de recherche proposé. Un protocole de recherche clinique adopté à partir du Protocole cadre développé par l’OMS et ses partenaires, approuvé par le React et mis en œuvre pour évaluer entre autres la qualité, la non-toxicité et l’efficacité du CVO+ curatif. L'OMS estimait cependant nécessaire l'examen des données suite à l'essai clinique par un comité d'experts qui apportera un avis scientifique indépendant des résultats obtenus, conformément aux normes et procédures en matière d'essais cliniques, et avisera sur les prochaines étapes. C’est dans ce dessein que la mission citée plus haut est venue à Madagascar récemment.
La Rédaction

Fil infos

  • Akamasoa - Une école inaugurée par les Présidents malgache et slovène  
  • Fuite d’informations  - La CENI condamne la convocation de son 1er vice-président par la cybercriminalité  
  • Centre Akamasoa - La Présidente de la Slovénie rend hommage au Père Pedro
  • Sahara marocain - " L’initiative du Maroc soutenue par le Royaume- Uni"
  • Visite d’Etat - La Slovénie veut être un partenaire actif de Madagascar
  • Fête de l’indépendance - Le Président appelle les citoyens à hisser le drapeau national  
  • Campagne de dénigrement - Deux ministres dans le viseur d’un député
  • Actu-brèves
  • Route Toamasina-Foulpointe - Démarrage effectif de la réhabilitation
  • Dissensions internes - Le régime fragilisé 

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

A bout portant

AutoDiff