Publié dans Société

Faille tectonique ou affaissement de terrain - 145 personnes déplacées, une vingtaine de maisons détruites

Publié le vendredi, 11 mars 2022


Une panique généralisée dans le quartier de Lazaret, Antsiranana. Depuis la nuit du mardi à mercredi dernier, une sorte de tremblement de terre a réveillé les habitants. En effet, la terre a présenté des fissures. 145 personnes ont dû être déplacées, plusieurs cases d’habitations sont totalement détruites tandis que d’autres ont présenté des fissures. A l’issue d’une descente effectuée dans le quartier Lazaret Nord, les techniciens ont avancé un glissement de terrain. « Le quartier se repose sur un terrain argileux. Après le passage des pluies abondantes dans notre Région, le sol argileux est saturé d’eau, causant un glissement de terrain. Ce phénomène pourrait se reproduire s’il y a encore une forte pluie ou lors du retrait du sol en période sèche », soutient le ministère des Travaux publics.
Une étude approfondie du sol a été recommandée afin de bien définir la superficie de l’instabilité du sol. Ainsi, un phénomène tectonique n’est pas à négliger. Malgré le fait que le phénomène n’ait pas encore cessé, la situation est encore sous contrôle. Aucun blessé ni décès n’est à déplorer pour l’instant. Le Gouvernorat de la Région de Diana ainsi que la Préfecture ont procédé à une évacuation de la population du quartier Lazaret Nord, ceci afin de délimiter le glissement de terrain. Selon une information émanant de la Direction régionale des travaux publics de cette localité, il s’agit d’un périmètre non constructible. L’entrée dans ce quartier est encore interdit jusqu’à nouvel ordre.
Le retrait ou gonflement de l’argile est lié aux variations de la teneur en eau des terrains argileux. Ceux-ci se gonflent avec l’humidité et se rétractent avec la sécheresse. Ces variations de volume induisent des tassements plus ou moins uniformes et dont l’amplitude varie suivant la configuration et l’ampleur du phénomène. Ce dernier se manifeste par des tassements différentiels provoquant des dommages dans les constructions si les fondations et la structure ne sont pas assez rigides. Ces dommages peuvent prendre plusieurs formes dont les fissurations en façade ou le décollement entre éléments jointifs.
Anatra R.


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Editorial

  • Etat de droit (suite)
    Nous n’aurions pas un temps assez et suffisant pour décortiquer, décrypter et détaler dans son intégralité ce concept d’Etat de droit. Tellement vaste, tellement délicat et tellement basique, le sujet nécessite une analyse pointilleuse. Elle s’inscrit dans une logique rationnelle visant à essarter l’énorme chantier de la Refondation. Comme nous l’avions déjà eu auparavant, lors des précédentes communications, l’occasion de définir les règles de base relatives à la Refondation. Il nous est impératif d’insister à apporter notre part de brique dans cette œuvre si délicate et si compliquée de refondation de l’Etat et de la Nation malagasy. Nous jugeons, plutôt je le juge indispensable de bien créer une condition de visibilité maximale autour de l’Etat de droit. Une Refondation sans l’implication et l’interaction directe de l’Etat de droit claudique assurément. Elle avancera clopin-clopant.

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