Publié dans Société

Lutte contre la violence basée sur le genre - Le centre de prise en charge intégrée de Toamasina inauguré

Publié le dimanche, 27 mars 2022



Le projet « Offre de services intégrés de santé sexuelle et reproductive d'urgence, de prévention et d'intervention contre la violence sexiste pour les femmes et les filles les plus vulnérables de Madagascar » est le fruit de la forte coopération entre le Gouvernement malagasy, le Japon et le Fonds des nations unies pour la population (UNFPA). Démarré en avril 2021, ce projet a été mis en œuvre dans la ville d’Antananarivo, Toamasina et Mahajanga, en vue de renforcer les capacités de résilience des femmes et filles face aux violences basées sur le genre (VBG).

Afin d’atteindre l’objectif, 5 centres de prise en charge des survivantes de VBG ont été réhabilitées et équipés. Le premier centre situé à Ampandrianomby, dans les locaux du Centre national de formation professionnelle des personnes en situation de handicap, a été inauguré, la semaine dernière. L’inauguration de celui de Toamasina a été réalisée samedi dernier. Ainsi, le bureau de la Brigade féminine de proximité de cette ville portuaire est doté de mobiliers et équipements informatiques.

En rappel, depuis le démarrage de ce projet, plus de 26 243 personnes, incluant les personnes en situation de handicap, ont eu accès aux informations sur les thématiques liées à la VBG, la santé de la reproduction et la planification familiale. Environ 4 093 survivantes de VBG ont bénéficié d’une prise en charge au niveau des Centres d'écoute et de Conseil juridique appuyés par le projet. Plus de 2 000 autres personnes ont bénéficié de services gratuits liés à la maternité et à la planification familiale.

Ledit projet touche actuellement à sa fin. Cependant, les actions axées sur le respect des droits à la santé de la reproduction, la planification familiale et la protection contre toutes formes de violence basée sur le genre vont se poursuivre.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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