Publié dans Société

Reconstruction post-cyclonique des écoles - La Norvège octroie un million de dollars

Publié le mardi, 29 mars 2022

La plus grande contribution dans le secteur éducation jusqu’à maintenant. La Norvège vient d’officialiser l’octroi d’un million de dollars, soit plus de 3,9 milliards d’ariary, lundi dernier à Anosy. Ce financement servira à réhabiliter les écoles les plus touchées par le passage du cyclone Batsirai, afin que les enfants affectés puissent retourner au plus vite en classe. Le passage de ce cyclone a laissé des dégâts humains et matériels considérables, y compris dans le secteur de l’éducation. « Au total, 242 000 élèves ont été impactés par le passage des derniers cyclones, touchant 20 Régions de Madagascar. Le cyclone Batsirai lui seul a ravagé 2842 établissements scolaires », confirme Marie Michelle Sahondrarimalala, ministre de l’Education nationale (MEN). Cette situation a entraîné la suspension des cours pendant des semaines, notamment dans les zones les plus affectées. 

La contribution financière de la Norvège va permettre de réparer les écoles partiellement endommagées et de reconstruire celles qui ont subi des dégâts plus graves. Le MEN va identifier les établissements prioritaires dans les travaux. Concrètement, le gouvernement norvégien apporte son appui dans la construction de 44 salles de classe au niveau de 22 écoles, réparties dans les Districts de Manakara, Ikongo et Vohipeno dans la Région de Fitovinany et Farafangana dans la Région d’Atsimo-Atsinanana. « Les dates des examens officiels restent maintenues puisque la majorité des élèves ont pu retourner en classe, grâce au soutien de divers partenaires comme la Norvège, l’Organisation internationale du travail (OIT) ou encore l’UNICEF. L’appui du Président de la République Andry Rajoelina a également permis d’installer de nouvelles toitures pour plus de 200 établissements scolaires décoiffés par les cyclones », précise le ministre de tutelle. 

Aux côtés de Madagascar depuis des années, la Norvège reste le plus grand bailleurdans le domaine de l’éducation. « La dernière fois, nous avons voyagé trois jours avec l’OIT et les autorités éducatives dans les zones à l'intérieur de Manakara et de Farafangana. Les infrastructures scolaires dans ces zones étaient déjà en mauvais état avant les cyclones. Il était triste d’observer les terribles conséquences des deux cyclones successifs. Je suis très encouragé par mon entretien avec le ministre de l’Education aujourd’hui, et d’apprendre sur le plan de reconstruction rapide », a déclaré Andreas Danevad, ministre-conseiller du bureau de l’ambassade royal de Norvège. Ce dernier espère la mobilisation d’autres partenaires. Ceci d’autant plus que, d’après le numéro Un du MEN, Madagascar enregistre un besoin de 112 millions de dollars pour financer tous les dégâts occasionnés par les intempéries et les cyclones Ana, Batsirai, Emnati, lesquels ont secoué 20 Régions. La Grande île fait face à une exigence d’urgence vu l’ampleur des dégâts.

Patricia Ramavonirina

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Editorial

  • Désagrément séculaire
    Antananarivo, la ville basse, vit tous les ans les difficultés humainement gênantes dues aux caprices des eaux en période de pluie. En 1610, quand le Roi Andrianjaka, le demi-frère d’Andriatompokoindrindra, se décida de déménager le chef-lieu de son royaume d’Ambohimanga, à Analamanga, il ne comptait pas, à jamais d’ailleurs, s’installer sur la vaste plaine de Betsimitatatra mais il choisit le site d’une colline hautement perchée surplombant ladite plaine. Un choix délibéré et assumé ! Notons qu’Analamanga n’était pas un lieu inhabité. A son arrivée, des occupants s’y installaient déjà : les Vazimba. Ces derniers y vivaient paisiblement. Au moment où les guerriers – éclaireurs envoyés par le souverain d’Ambohimanga frappèrent à la porte, les Vazimba, premiers occupants de la Colline bleue n’ont pas déployé de la résistance. Ils obtinrent en revanche l’assurance de pouvoir se déménager à Antehiroka.

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