Publié dans Société

Saisie de 5 kg d’héroïne à Maurice - La marchandise transitait par Madagascar

Publié le dimanche, 10 avril 2022


Afghanistan-Madagascar-Maurice. Tel serait le circuit emprunté par les 5kg d’héroïne saisis au cours de la semaine dernière à Maurice. Selon les enquêteurs anti-drogue mauriciens, information relayée par la presse locale, “la marchandise proviendrait d’Afghanistan et a atteint l'océan Indien dans des boutres iraniens. Et que cette drogue a pu être introduite à Maurice via Madagascar”.
En attendant que le sort du passeur en cause soit fixé par les autorités anti-drogue de Maurice, disons que cette assez importante saisie dans l’île voisine serait le fruit de deux nuits d’opération menées par la brigade anti-drogue mauricienne. Les opérations s’étaient déroulées deux nuits durant, notamment depuis jeudi soir dernier, et elles leur ont permis de glaner des renseignements précis concernant un important stock d’héroïne, mais aussi de tenir une piste. L’enquête sur cette affaire suit son cours.
A la lumière de cette affaire, le doute n’est plus permis quant au statut de plaque tournante de la Grande-île dans le circuit international du trafic d’héroïne existant entre l’Asie et Maurice.
Elle n’est plus sans rappeler une autre importante prise par la Gendarmerie, cette fois de cocaïne en novembre 2021 à Toamasina. A l’époque, 600 kg de cette cocaïne de base ou crack furent saisies alors que les passeurs ont tenté de les dissimuler au milieu d’une cargaison de sucre provenant de l’Amérique du Sud, entre autres la Colombie. Depuis, l’opinion est pourtant dans l’expectative. C’est qu’elle ne sait plus où en est l’enquête sur cette affaire. Certes, un suspect a été arrêté puis placé sous mandat de dépôt, mais cela n’a jamais permis de jeter la lumière, du moins afin d’identifier qui étaient derrière ce trafic. Néanmoins, le travail mené de concert par les autorités françaises, sans oublier bien sûr celles du pays pour la suite de l’enquête, témoigne de l’ampleur de l’affaire.
Franck R.

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Editorial

  • Entre deux bourdes
    Etre le fils d’une ancienne « célébrité politique » et tenter d’exhiber le nom de son père, d’une part, s’aventurer à devenir le premier magistrat de la ville des Mille, de l’autre, relèvent de deux erreurs voire deux bourdes. Entre ces deux erreurs grossières, il faut savoir en profiter pour se frayer le chemin de la victoire. Trois candidats parmi les sept en lice pour conquérir le fauteuil de l’Hôtel de ville d’Antananarivo tentent de « vendre » le nom de leurs pères. Point n’est plus besoin de les citer nommément, on les connait. Ils ont un point commun, aucun d’entre eux n’a eu ou effectué un rôle électif ou une responsabilité quelconque à Antananarivo. Leurs pères respectifs ont été déjà d’une manière ou d’une autre responsables soit étant élus ou étant nommés à Antananarivo-Ville, président du Fivondronampokontany, député ou maire ou au-delà Premier ministre, Chef d’Etat.

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