Publié dans Société

Préservation des écosystèmes et des forêts - Plus de 30 millions d’euros pour des activités dans le Sud

Publié le jeudi, 21 avril 2022


« Nous sommes dans une urgence extrême du point de vue écologique ». Le ministre de l’Environnement et du Développement durable (MEDD), l’ambassadeur de France à Madagascar et le directeur de l’Agence française de développement (AFD) reconnaissent ce fait. Une des raisons pour laquelle l’AFD va financer la suite du projet « Talaky », axé sur la préservation des écosystèmes et des forêts dans les Régions du Sud de Madagascar. La suite de ce projet, baptisé « Talaky Be », est actuellement en préparation. 25 Communes du Sud en seront concernées, contre 7 durant le précédent projet, soit une mise en œuvre sur une plus grande échelle. « Nous avons convaincu nos partenaires de l’Union européenne de nous accompagner dans ce projet qui est en train d’être défini pour un montant estimé entre 30 et 40 millions d’euros. Après l’achèvement de l’étude de faisabilité, nous engageons la concertation avec l’ensemble des parties prenantes qui devraient intervenir avant la fin de cette année », informe Yves Quicquiro, directeur de l’AFD.
Mis en œuvre de 2018 à 2022 par deux ONG, le projet « Talaky » a contribué à la préservation des écosystèmes forestiers naturels et à l’amélioration des conditions de vie des communautés locales avoisinant les forêts. En parallèle, le projet a pu développer des alternatives durables à l’exploitation des ressources forestières pour répondre aux besoins de la population. Il a fait des collectivités locales des acteurs clés dans l’aménagement du territoire. « Les besoins sont immenses. L’urgence est là et c’est de plus en plus une priorité internationale mais aussi une priorité pour nos deux pays. Nous avons beaucoup de choses à faire dans tous les domaines, que ce soit dans la biodiversité, la lutte contre le changement climatique et autres », avance Christophe Bouchard, ambassadeur de la France dans le pays. « Tous les efforts et projets réalisés seront poursuivis et améliorés », ajoute Marie-Orléa Vina, ministre de l’Environnement et du Développement durable.
Une rencontre entre le numéro Un du MEDD, l’ambassadeur de France et le directeur de l’AFD s’est tenue hier à Antsahavola. Une occasion de discuter de la poursuite de collaboration entre la France et Madagascar, notamment en matière de protection de l’environnement et la mise en place d’un développement depuis la base, à travers les projets du MEDD et de l’AFD. Les projets « Talaky Be » et « Kobaby » en font partie. Pour information, l’AFD a pu financer 112 projets en 15 ans. Le responsable de cette agence française n’a pas manqué d’exprimer sa volonté de collaborer dans les années à venir.
Recueillis par Patricia Ramavonirina




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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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