Publié dans Société

Découverte macabre à Mahajanga - La victime toujours non identifiée

Publié le mercredi, 27 avril 2022

A un peu plus de 48h après que le corps sans vie d’une jeune femme d’une vingtaine d’années a été retrouvé dans une décharge d’Androva, sise dans le quartier de Mangarivotra à Mahajanga, l’affaire ne connaît la moindre évolution. Ce qui fait qu’il n’y a toujours aucun moyen d’identifier la victime. Jusqu’à hier, dans l’après-midi, sa dépouille demeurait toujours à la morgue de l’hôpital d’Androva, dans l’attente vaine d’une éventuelle réaction de ses proches. “Actuellement, l’enquête sur cette affaire se poursuit encore. Pour l’heure, nous procédons à une enquête de voisinage. Mais voyez-vous, les gens semblent être très méfiants et surtout prudents pour dire quoi que ce soit sur cette affaire”, assure le directeur de la police judiciaire de la région sur ce point.

Mais face à cette inertie de la famille de la défunte, il faudra prendre toutefois une décision, notamment au niveau de l’hôpital d’Androva. D’après notre source locale, le service de la morgue dudit établissement se serait confronté à différents problèmes d’ordre technique, lequel finirait par conduire ses responsables à procéder l’enterrement de la victime dans une fosse commune. En cause, l’inexistence de moyens légaux pour faire l’autopsie, défaut auquel s’ajoute l’absence de chambre froide à la morgue d’Androva. Avec la chaleur qui grimpe parfois à 40°C, inutile de dire sur un autre problème que ce genre de situation est susceptible d’occasionner.

Mais problème de conservation ou pas, la thèse d’un assassinat semble être toujours la plus privilégiée, en raison des bleues observées sur le corps de la malheureuse dont on ignore d’où elle vient, encore moins le mobile et les auteurs de son meurtre. Ces traces seraient les conséquences de coups qu’on lui a assenées.

C’était un vagabond à la recherche de reliques de bouteilles à l’endroit qui a découvert, en premier, le sac renfermant le cadavre. La balle est donc dans le camp de la police judiciaire de Boeny pour démêler l’écheveau de cette affaire.

Franck R.

 

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Editorial

  • Mission délicate !
    Le second round de la négociation entre la France et Madagasikara sur les îles Eparses devait débuter à Paris dans la journée d’hier 30 juin 2025. La première étape de la rencontre entre les deux délégations avait eu lieu à Antananarivo en 2019, au Palais de Premier ministre à Andafiavaratra, tout juste en début du premier mandat de l’actuel Chef d’Etat Rajoelina Andry, et réélu pour un second mandat en 2023. La délégation malagasy conduite par la ministre malagasy des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, composée de huit membres, devait rejoindre la capitale française pour être présente au rendez-vous fixé. Huit membres, des experts dans leur domaine respectif, qui ont la lourde tâche de présenter et défendre la cause nationale sur les îles Eparses. Madagasikara revendiquait depuis toujours du moins depuis la Deuxième République, la souveraineté de la Grande île sur ces « îles » tant convoitées et objet de discorde…

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