Publié dans Société

Jesosy Mamonjy Ankorondrano - La menace d’une fermeture définitive plane 

Publié le dimanche, 07 août 2022

Le conflit se poursuit au sein de l'église Jesosy Mamonjy située à Ankorondrano. Hier, la Préfecture de police a décidé de fermer cette église pour éviter que la situation se dégénère davantage. Cependant, il a fallu l’intervention des Forces de l’ordre pour disperser les fidèles qui n’ont pas voulu quitter les lieux. La décision n’est pas encore définitive mais si la situation ne s’améliore pas, cela mènera vers la fermeture définitive de ce lieu de culte. D’ailleurs, la contestation a déjà commencé dans les autres églises sises dans les autres Régions comme celle de Toamasina.

Le camp adverse a déposé une requête au niveau de la Préfecture de police pour annuler les résultats de l’élection. Pourtant, cette dernière a annoncé qu’elle ne pourra pas s’immiscer dans les affaires internes de cette église. « Une fois le processus électoral engagé, la Préfecture de police ne pourra pas annuler les résultats. Ce camp adverse devrait plutôt saisir le Tribunal à travers une requête pour ce faire », soutient le préfet de police, Angelo Ravelonarivo. Par contre, la fermeture de cette église serait inévitable si l’ordre public est remis en cause.

Depuis le dimanche 31 août, les cultes journaliers au niveau de cette église sont annulés. Ce jour-là, les fidèles sont venus nombreux. Mais à peine que la messe a commencé, le pupitre a été transformé en un ring. Les fidèles se sont venus aux mains et le sang a coulé. Il y avait des blessés tandis que des équipements et matériels ont été détruits. Des banderoles ont été érigées devant le pupitre pour contester les résultats des votes. Selon le comité de l’organisation des élections, dirigé par Rémi Ramanamihanta, il n'y a pas encore eu d'affectation, ni de passation de pouvoir à l’issue des dernières élections.  

En rappel, le camp adverse accuse le nouveau président, le pasteur Raymond Randrianantoandro et consorts, d’une fraude durant la période des élections. De leur côté, ces derniers persistent et signent que les résultats sont déjà officiels. 

Anatra R.

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Editorial

  • Il fait chaud !
    « Il pleut dans la rue comme il pleut dans mon cœur ». Cette célèbre phrase, tirée du poème de Jean Jacques Rousseau (1762), nous inspire. Il fait chaud dans le pays comme il fait chaud dans l’arène politique. En cette deuxième moitié du mois de septembre, la météo glisse tout doucement vers le chaud. La température monte de plusieurs crans. Le froid glacial de juin, juillet et d’août des Hautes terres centrales n’est qu’un mauvais souvenir. Les frileux retrouvent peu à peu leur joie de vivre. Mais attention, une autre adversité d’ordre climatique pointera son nez d’ici peu : la pluie ! Et soyons prêts à la recevoir. Le cauchemar des bas-quartiers sera de retour. Autorités et divers responsables doivent s’apprêter à « accueillir » les eaux. Le sinistre principe de travail, à savoir le « médecin après la mort », ne sera plus de mise ni toléré. Contrôle…

A bout portant

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