Publié dans Société

Carburant frelaté à Foulpointe - Un commerçant jeté en prison

Publié le vendredi, 07 octobre 2022


L’affaire a éclaté, le 2 octobre dernier à Foulpointe, lorsque les éléments de la section de recherche criminelle de la Gendarmerie à Toamasina ont arrêté un commerçant qui prétendait être homme d’affaires. En cause, son implication présumée dans cette affaire de commercialisation de carburant frelaté dans l’Est du pays. Trois jours après, l’affaire a rebondi. Le suspect a été déféré avant qu’il ne soit finalement placé sous mandat de dépôt, précisément à la date du 5 octobre dernier.
Toutefois, au début, les observateurs étaient amenés à croire que le commerçant en cause aurait simplement stocké une assez importante quantité de gazole afin de prévenir une éventuelle pénurie, toujours liée à la même affaire. Mais le cours de l’enquête a cependant confirmé l’implication de l’homme d’affaires dans cette sale histoire. Une source auprès du dossier a alors révélé que la raison ayant poussé le suspect à stocker ainsi du carburant frelaté à Foulpointe aurait été motivée par sa crainte de tomber entre les mains de la Gendarmerie à un moment où cette dernière a mené une campagne de perquisition à Toamasina. Par précaution donc, le commerçant en cause, a alors préféré déplacer son stock à Foulpointe.
Effectivement, c’était lors de l’une de ces perquisitions dans cette dernière localité que les gendarmes ont finalement décelé la marchandise chez le commerçant suspect. D’ailleurs, ce ne sont pas les preuves qui manquent : 8 bonbonnes et un fût rempli d’essence, quatre autres bonbonnes contenant du pétrole, 60 bonbonnes pleines de gazole, 45 autres récipients du même type, mais plutôt vides, 11 fûts d’huile moteur, enfin de l’acide sulfurique. Mais en marge de ces découvertes par trop compromettantes pour le suspect, les Forces de l’ordre lui ont également trouvé un revolver de marque Salier avec 6 munitions. Mais il y avait aussi 26 motos Jog, 3 autres de marque Bws, deux autres de marque Vino, deux mini-cross, enfin un quad.
L’enquête a notamment révélé que le suspect a bel et bien un lien, sinon collaboré avec le réseau, c’est-à-dire ceux qui commanditent la distribution de ce carburant frelaté. Pendant que le suspect fut ainsi incarcéré provisoirement, toute la marchandise fut confisquée par les autorités. La balle est donc dans le camp de la Justice pour trancher sur le sort de l’accusé dont l’acte aurait porté de lourds préjudices sur les biens de ses concitoyens.
Franck R.
 

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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