Publié dans Société

Environnement - Madagascar veut envoyer un signal fort lors de la COP 27

Publié le mardi, 25 octobre 2022



Les pays du nord ne sont pas exempts de responsabilité en termes d’impacts du changement climatique dans les pays les plus touchés par ce phénomène. Madagascar compte ainsi unir toutes les voix des pays victimes du dérèglement climatique pendant la 27ème Conférence des Parties (COP 27) à la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques qui se tiendra à Sharm El Sheikh (Egypte) du 6 au 18 novembre prochain.
En effet, il a été évoqué lors du dernier COP 26 que les pays les plus pollueurs au monde et notamment les pays industrialisés vont dédommager ceux qui sont victimes du changement climatique. Cette compensation pour les pays vulnérables est de 100 milliards de dollars.
La Grande île va pleinement revendiquer « la justice environnementale » lors de ce sommet et compte unir toutes les voix de l’Afrique et des pays victimes du changement climatique à cause des pollutions industrielles des pays du nord. L’Afrique qui ne contribue qu’à 4 % de la totalité des matières polluantes au monde, doit s’unir pour enfin être dédouanée à sa juste valeur. « On va réclamer nos dus lors la 27ème COP qui aura lieu en Egypte du 6 au 18 novembre prochain », a affirmé le secrétaire général du ministère de l’Environnement et du Développement durable, Setraniaina Rajafetra Abraham.
En plus de cette revendication, il a aussi ajouté que « sur le plan national, l’Etat malagasy compte bien mettre en œuvre le programme « Contribution déterminée au niveau national » (CDN). Il s’agit d’un document stratégique axé sur la politique environnementale menée à Madagascar. Il se base surtout sur la transition énergétique, notamment celle de l’énergie fossile vers l’énergie renouvelable. Le projet CDN a un coût estimé à 21 milliards de dollars pour sa réalisation.
Le document indispensable pour se préparer à ce sommet a été présenté hier à Anosy. Il permettra à l’équipe malagasy d’être bien armée pour son plaidoyer. Ce document a été élaboré grâce à la collaboration du ministère de l’Environnement et du Développement durable, du mécanisme d’atténuation du changement climatique REDD+ et de la Fondation Friedrich-Ebert. Ainsi, les observations par rapport aux priorités du pays, les différents enjeux de négociation qui vont être discutés durant la COP, notamment sur l’atténuation, l’adaptation, les pertes et préjudices, le financement, le transfert de technologie et l’augmentation des flux de financement appropriés, ont été recueillis dans ce document.
Nikki Razaf

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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