Son état serait critique tandis que l’engin a été complètement ravagé. Quant aux victimes tuées, il s’agit du chauffeur du camion et de son aide. Une source a avancé que les malheureux seraient les membres d’une fratrie. « Ils étaient quatre dans le camion de transport de sable. Mais au moment du drame, le véhicule était vide. Outre donc le chauffeur et son assistant, qui ont perdu la vie, les deux autres individus sont indemnes », commente une source d’information.
L’origine du drame reste encore confuse, et les différentes sources ont leurs versions, celle de la Police se faisant attendre. L’une a avancé que l’accident aurait découlé de la tentative du motocycliste pour dépasser le camion, les deux véhicules faisant route vers le centre de la ville. « A un moment donné, le porte-bagage du deux-roues se serait accroché à une attache de la ridelle du camion. Surpris, le chauffeur aurait cherché à éviter d’écraser la moto qui, déstabilisée, a déjà zigzagué dangereusement. Le premier a donné un coup de volant, mais dans le mauvais sens. Sa manœuvre avait pour effet de faire dévier son camion de sa trajectoire. Echappant à tout contrôle, le camion qui était encore en pleine vitesse s’était rué sur le côté, enjambant ainsi le petit promontoire que forme la digue, avant de faire un plongeon dans la rivière. Toute la partie se trouvant côté conducteur ayant immédiatement submergé. D’où une explication à cette mort sans appel du conducteur et de son assistant », rapporte une source.
La deuxième version affirme que le chauffeur du camion aurait voulu éviter une collision frontale avec une ambulance qui a roulé en contresens et a braqué vivement sur le côté, avec le triste résultat que l’on connaît. Il a fallu l’intervention des sapeurs-pompiers de Tsaralalàna pour dégager les victimes coincées dans l’eau et le camion. L’intempérie qui s’est abattu sur la ville au moment des faits ne facilitait pas les tâches des sauveteurs. De son côté, la Brigade des accidents ou BAC de Tsaralalàna a ouvert une enquête mais semble ne pas chercher à se prononcer. Dès samedi soir même, les proches des membres de l’équipage tués étaient venus récupérer leurs dépouilles à la morgue de l’hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona à Ampefiloha.
Franck R.