Publié dans Société

Importation de drogue dure - Une mule sud-africaine atterrit à Antanimora

Publié le dimanche, 06 novembre 2022


Belle prise de la Police de l’air et des frontières ou PAF, à l’aéroport international d’Ivato, le soir du 2 novembre dernier. La passagère d’un vol extérieur, une Sud-africaine de 36 ans fut arrêtée sur- le- champ, et à peine eut-elle débarqué au pays. En cause : elle a transporté un kilo d’héroïne et un autre d’amphétamine dans sa valise. Après l’enquête préliminaire, la mule sud-africaine était déférée au Parquet, au cours du week-end dernier, procédure à l’issue de laquelle cette instance judiciaire d’Anosy l’avait fait placer sous mandat de dépôt à la maison centrale d’Antanimora.
Revenons aux faits. Le soir du 2 novembre dernier, la PAF d’Ivato a informé la brigade des stupéfiants d’Anosy, cet autre service de police chargé spécialement d’enquêter sur les affaires de drogue sur le sort de cette passeuse sud-africaine. En effet, cette dernière a caché les drogues dures dans sa valise. La brigade des stupéfiants a pris l’affaire en main, du moins pour la poursuite de l’enquête. Une fois arrivés sur place, les enquêteurs de ce service anti-drogue de la Police ont procédé à toutes les vérifications et autres contrôles nécessaires sur le produit qu’a transporté la mule sud-africaine. Les différents tests ont révélé qu’il s’agit bel et bien de drogues dures : de l’amphétamine mais surtout aussi de l’héroïne.
Du coup, les agents de la brigade des stupéfiants ont emmené la mule à leur bureau où ils l’ont soumise à un interrogatoire. Durant celui-ci, elle a fait l’aveu, arguant que la drogue viendrait de l’Afrique du Sud, et que ce serait son amoureux qui aurait glissé l’héroïne et l’amphétamine dans ses affaires, donc à son insu, du moins selon toujours ses déclarations. La mule a pris un vol d’Ethiopian Airlines pour rejoindre la Grande-île.
Déjà en septembre dernier, une ressortissante kenyane de 29 ans avait été arrêtée à l’aéroport d’Ivato avec près de 5kg d’héroïne et elle était également arrivée à bord d’un avion de cette même compagnie éthiopienne. Matière à réflexion.
Franck R.
 

Fil infos

  • Animaux sauvages saisis en Thaïlande - Œuvre des réseaux de trafiquants à Madagascar
  • ACTU-BREVES
  • JIRAMA - Ron Weiss, nouveau directeur général
  • Production d’énergies renouvelables - L’Etat encourage les investissements privés
  • Actu-brèves
  • Coopération Madagascar-Maroc - Une seconde visite du Roi Mohamed VI se précise
  • ACTU-BREVES
  • Lutte contre la famine et les fléaux climatiques - Le Président Rajoelina plaide pour une hausse des financements
  • Actu-brèves
  • Energie renouvelable - Le premier parc éolien de Madagascar opérationnel début 2025

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

A bout portant

AutoDiff