Depuis une semaine, déjà, la circulation a commencé à stagner dans plusieurs endroits. Personne n'est à l'abri des longues attentes dans la voiture même ceux qui empruntent les axes réputés être fluides.
Hier, jour de marché à Mahamasina, la situation a agacé plus d'un. Il a fallu une heure pour rejoindre Ankadilalana dès le matin. « Hélas, je dois prendre la voiture ce matin, car je vais rentrer tard et les taxi-be ne sont pas très fiables. Ils disparaissent à la moindre goutte de pluie. Néanmoins, je préfère arriver un peu plus tard au boulot. Ainsi, je serais sûr que je vais rentrer à la maison », s'exaspère un conducteur.
La situation va encore s'empirer au fur et à mesure qu'on se rapproche de Noël. Ajouté à cela dame pluie qui s'est aussi invitée à la fête. Les voitures tombent en panne au milieu de la route, visite technique bâclée oblige, à cause de l'eau ou de la dégradation de la route. Les nids-de-poule ont été transformés en crevasse pour certains, allant jusqu'à l'utilisation d'une seule voie pour circuler. Les véhicules sont obligés d'alterner leur passage, ce qui ralentit ainsi les deux voies.
Du coté des policiers chargés de régler la circulation, force est de constater qu'ils sont impuissants face à la vague de voitures, aux marchands qui ne veulent pas quitter le trottoir et aux piétons qui marchent en plein milieu de la route. En bref, ils font ce qu'ils peuvent pour fluidifier le trafic.
Nikki Razaf