Publié dans Société

Embouteillages - Le pire reste à venir

Publié le jeudi, 01 décembre 2022

Le mois de décembre est là, emmenant avec lui la terreur de tout automobiliste : les embouteillages monstrueux. En effet, à l'approche des fêtes de fin d'année, les Tananariviens sortent en masse pour faire leurs emplettes et ceux des provinces en profitent aussi pour rejoindre la Capitale. Par conséquent, les bouchons vont encore s'intensifier.

Depuis une semaine, déjà, la circulation a commencé à stagner dans plusieurs endroits. Personne n'est à l'abri des longues attentes dans la voiture même ceux qui empruntent les axes réputés être fluides.

Hier, jour de marché à Mahamasina, la situation a agacé plus d'un. Il a fallu une heure pour rejoindre Ankadilalana dès le matin. « Hélas, je dois prendre la voiture ce matin, car je vais rentrer tard et les taxi-be ne sont pas très fiables. Ils disparaissent à la moindre goutte de pluie. Néanmoins, je préfère arriver un peu plus tard au boulot. Ainsi, je serais sûr que je vais rentrer à la maison », s'exaspère un conducteur.

La situation va encore s'empirer au fur et à mesure qu'on se rapproche de Noël. Ajouté à cela dame pluie qui s'est aussi invitée à la fête. Les voitures tombent en panne au milieu de la route, visite technique bâclée oblige, à cause de l'eau ou de la dégradation de la route. Les nids-de-poule ont été transformés en crevasse pour certains, allant jusqu'à l'utilisation d'une seule voie pour circuler. Les véhicules sont obligés d'alterner leur passage, ce qui ralentit ainsi les deux voies.

Du coté des policiers chargés de régler la circulation, force est de constater qu'ils sont impuissants face à la vague de voitures, aux marchands qui ne veulent pas quitter le trottoir et aux piétons qui marchent en plein milieu de la route. En bref, ils font ce qu'ils peuvent pour fluidifier le trafic.

Nikki Razaf

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Editorial

  • Problématique nationale ?
    La Grande île manque d’eau ! Contradictoire ! L’eau, cet élément le plus précieux parmi les quatre essentiels pour la vie, à savoir la terre, l’air, le soleil et évidemment l’eau, semblerait nous faire défaut en ces temps-ci ? Pour en devenir une problématique nationale. Le conditionnel est de rigueur. Quelque part, on doute sur la pertinence de la chose. On confond, semble-t-il, la situation naturelle du pays avec les dysfonctionnements de la compagnie nationale JIRAMA et du département de l’eau sur la gestion de cet élément indispensable à la vie. En fait, ce n’est pas l’eau qui manque, c’est la gestion rationnelle qui fait défaut. On n’est pas dans les pays du Golfe où l’océan du sable domine l’environnement ou en plein désert du Sahara où l’eau n’existe pas. Certes, il y a le grand Sud où les pluies se font rares, mais de là à dire que l’eau…

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