Publié dans Société

Lutte contre la traite des êtres humains - Encore plus d'efforts à déployer pour Madagascar

Publié le dimanche, 08 janvier 2023

Ce mois de janvier est entre autres consacré à une bataille contre la traite des êtres humains et le trafic de personnes. Actuellement, 110 projets dans 95 pays sont gérés par le Gouvernement américain pour éliminer cette pratique. Pour Madagascar, le projet de lutte est mis en œuvre par l'Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC). Financée à hauteur de 2 millions de dollars, la mission consiste à établir et opérationnaliser les enquêtes et les poursuites.

Le but étant de lutter efficacement contre la traite des personnes et le tourisme sexuel impliquant des enfants. En collaboration avec le Gouvernement malagasy, cet office mise aussi sur le renforcement du mécanisme national centralisé de collecte et de communication des données, ainsi que l'intensification de la coopération internationale en matière de justice pénale.

L'année dernière, la situation de Madagascar est plutôt délicate, et ce malgré des efforts importants réalisés afin de lutter contre la traite des êtres humains. Ces efforts comprennent les enquêtes sur un nombre légèrement plus élevé de délits, la coopération avec des Gouvernements étrangers et la mise en place d'un nouveau mécanisme pour les travailleurs migrants potentiels de la Région de Diana. Cependant, le Gouvernement malagasy n'a pas déclaré avoir poursuivi ou condamné des auteurs de traite, selon le Département d'Etat des Etats-Unis dans son rapport 2022 sur la traite des personnes à Madagascar. En effet, le Gouvernement malagasy a déclaré avoir enquêté 59 personnes pour des délits potentiels de traite. Pourtant, il n'a pas fourni de détails sur ces cas pour déterminer si les délits impliquaient une exploitation par le travail forcé ou la traite sexuelle. En revanche, au cours de l'année précédente, huit poursuites judiciaires et deux condamnations ont été prononcées. 

Dans l'ensemble, les efforts déployés pour enquêter et poursuivre les crimes de traite internes, notamment la servitude domestique, la mendicité forcée et la traite des enfants à des fins sexuelles, sont restés insuffisants par rapport à l'ampleur du problème.

 

Recueillis par Anatra R.

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Editorial

  • Nécessité impérieuse
    L’Assemblée nationale vote la Loi de finances 2026. Après moult débats souvent houleux assortis de 24 amendements, les députés ont finalement adopté le Projet de la LFI – 2026 dans la journée du mardi 25 novembre 2025. C’est la première fois dans les annales des travées de l’Hémicycle de Tsimbazaza que de vifs débats agitaient les réunions en commission, en séance plénière des représentants du peuple. L’adoption du Projet de la LFI 2026 suscitait des intérêts particuliers des parlementaires. Le ministre de l’Economie et des Finances, le grand argentier de la République, Dr Herinjatovo Ramiarison, devait signaler une note positive et encourageante face à ce regain d’intérêt et d’attention que nos élus éprouvent à l’endroit des Finances de l’Etat, le « nerf de la guerre ». Pour la première fois dans l’histoire des législatures du pays que les députés ont bien voulu prendre conscience des responsabilités qui pèsent sur leurs…

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