Le but étant de lutter efficacement contre la traite des personnes et le tourisme sexuel impliquant des enfants. En collaboration avec le Gouvernement malagasy, cet office mise aussi sur le renforcement du mécanisme national centralisé de collecte et de communication des données, ainsi que l'intensification de la coopération internationale en matière de justice pénale.
L'année dernière, la situation de Madagascar est plutôt délicate, et ce malgré des efforts importants réalisés afin de lutter contre la traite des êtres humains. Ces efforts comprennent les enquêtes sur un nombre légèrement plus élevé de délits, la coopération avec des Gouvernements étrangers et la mise en place d'un nouveau mécanisme pour les travailleurs migrants potentiels de la Région de Diana. Cependant, le Gouvernement malagasy n'a pas déclaré avoir poursuivi ou condamné des auteurs de traite, selon le Département d'Etat des Etats-Unis dans son rapport 2022 sur la traite des personnes à Madagascar. En effet, le Gouvernement malagasy a déclaré avoir enquêté 59 personnes pour des délits potentiels de traite. Pourtant, il n'a pas fourni de détails sur ces cas pour déterminer si les délits impliquaient une exploitation par le travail forcé ou la traite sexuelle. En revanche, au cours de l'année précédente, huit poursuites judiciaires et deux condamnations ont été prononcées.
Dans l'ensemble, les efforts déployés pour enquêter et poursuivre les crimes de traite internes, notamment la servitude domestique, la mendicité forcée et la traite des enfants à des fins sexuelles, sont restés insuffisants par rapport à l'ampleur du problème.
Recueillis par Anatra R.