Publié dans Société

Réseaux sociaux - La santé au cœur des "Fake news"

Publié le mercredi, 01 février 2023


Les fausses informations sont de plus en plus à la mode afin de chercher des vues et des « likes » sur les réseaux sociaux. Le secteur de la santé publique est l’une des cibles préférées des arnaqueurs qui se cachent sous une image de pseudo-lanceurs d’alerte. Durant les pics de la pandémie de Covid-19 à Madagascar, beaucoup ont annoncé ici et là des victimes ou que les vaccins sont inefficaces. Ainsi, l'ONG CID (Communication Idea Development), à travers le projet « Rooted inTrust » a révélé que sur les 1119 cas presque la moitié (49%) des informations véhiculées sur la santé en général et sur la Covid en particulier, s’avèrent être sans fondement. Le reste (51%) concerne des personnalités politiques ou d’autres faits divers.

« Rooted inTrust » vise à collecter et analyser les informations trompeuses et inexactes ou malignes sur la santé qui circulent en ligne (Facebook, Tweeter, Instagram, forum en ligne …)  en vue de renforcer la riposte Covid, à travers un forum en ligne, du mois de novembre 2022  au mois de janvier 2023. Et cela a permis la publication de ces résultats le 30 janvier dernier. Plusieurs acteurs issus de la Santé, de la société civile, des médias, et autres ONG ont participé à cette plateforme.
Divers questionnaires sur la santé ont été utilisés afin d'obtenir les statistiques qui ont été présentées lors du débat en panel concernant l'influence des rumeurs sur la campagne de vaccination contre la Covid-19.
En exemple sur la question "Le vaccin contre la Covid-19 est-il mortel ?" 18,20% des réponses ont répondu positivement à la question contre 81,80% qui ont affirmé le contraire et que cela n’est qu’une rumeur. Sur « Les masques chirurgicaux contiennent des microbes qui vont infecter le cerveau "24,3% ont répondu que c'est correct si 75,63% disent que ce ne sont que des ragots.
Comme le cas de la polio qui a aussi subi une telle campagne de désinformation dans plusieurs pays d’Afrique et à Madagascar, la Covid a aussi son lot de « fakes news ». Et d’après les réponses, le nombre de personnes atteintes par ces fausses affirmations est quand même assez conséquent.
« Cela freine considérablement la lutte contre l’éradication de la Covid, rien que par le nombre de ceux qui refusent de se faire vacciner alors que certains types de vaccins sont totalement gratuits », souligne Fandresena Razakamahefa, analyste senior au sein du CID.
Les informations permettent aux citoyens de prendre une décision sur le planning de leur vie au quotidien ou sur le long terme. Les « fakes » bien qu’amusants au début favorisent la panique et fragilise ainsi la société qui est dépendante des informations via les réseaux sociaux.
Nikki Razaf

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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