Publié dans Société

Stationnement des taxis à Ambohijatovo - Une contraction des places pour améliorer la circulation

Publié le jeudi, 16 février 2023

La Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) apporte sa version. D’après le directeur de la Société municipale de gestion digitale (SMGD), Andriamananony Thierry, le nombre de places au niveau du stationnement « stèle d’Ambohijatovo » est diminué à 5. Une organisation a été faite en rapport avec le nouveau plan d’urbanisme de la Capitale ainsi que la gestion de la circulation. Or, des bouffes mobiles sont installées sur ce lieu. « Chaque année, la CUA procède au renouvellement des parkings. Cette mesure a été prise avec d’autres départements. Ce n’est pas seulement cette partie de la ville qui est concernée par la contraction des places, mais également d’autres quartiers », soutient-il. 

La gestion des parkings concerne plusieurs départements de la CUA dont la Direction de la mobilité et du transport urbain (DMTU). D’ailleurs, l’association des taxis-ville a déjà envoyé une demande auprès de la Commune urbaine d’Antananarivo afin d’augmenter le nombre de stationnements pour eux. La demande est encore en cours d’étude. Actuellement, plus de 3.000 stationnements de taxis sont recensés dans la Capitale, mais ce nombre ne peut pas encore couvrir la demande de la population. Sur ce, les places disponibles devraient être partagés entre les usagers.

Concernant la sanction infligée aux taximen, ce responsable a avancé que l’application de la loi est sans exception pour ceux qui enfreignent les règles. « Pour ceux qui occupent l’emplacement des autres, ils devraient en subir les conséquences. Tous les stationnements ont leur catégorie. Par exemple, les taxis-motos ne peuvent pas se garer sur le stationnement des taxis ou celui des véhicules de livraison », dixit-il.

En rappel, le conflit entre le SMGD et les conducteurs de taxis-ville d’Ambohijatovo concerne le stationnement. Ces derniers ont avancé qu’ils ont versé des droits de parking au niveau de la CUA. Cependant, le SMGD a mis un taquet d’arrêt sur les véhicules qui se garaient sur leur emplacement habituel. Les agents sont venus pour retirer les taxis qui s’y trouvaient et leur a infligé une amende.

 

Anatra R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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