Publié dans Société

Huiles essentielles - L’énergie verte pour produire écologiquement

Publié le mercredi, 05 avril 2023



Les huiles essentielles sont des produits très prisés à l’international et constituent une source de devises non-négligeable pour l’économie malagasy. En plus, leur production ne nécessite pas de grandes installations et peut être mise en œuvre au sein d’une communauté villageoise.
Ainsi, tout en respectant l’environnement, une usine d’exploitation d’huiles essentielles à base de plantes médicinales dans la Commune d’Androy Kely, District de Lalangina a été dotée d’une centrale solaire. Ses produits sont connus et utilisés par un grand nombre de ménages malagasy.
L’utilisation de l’énergie solaire, à la place du feu de bois conventionnel pour chauffer les alambics, vise à préserver l’environnement et réduire les impacts sur le changement climatique.
Cette unité distille 400 espèces de plantes endémiques malagasy connues par leurs vertus médicinales et thérapeutiques. On y extrait par exemple des huiles essentielles à base de Vahona, d’Eucalyptus globulus, de Mandravasarotra et de Ravintsara.
Dans cette initiative, les habitants de la Commune peuvent exploiter 18 ha de terrain afin de mettre dans la terre les ingrédients nécessaires à la production des plantes.
L’huile essentielle est un secteur porteur et peut être une source de revenu confortable pour les malagasy. Avec une demande sur le marché mondial qui ne cesse de croître, Madagascar exporte 95 % de sa production à l’international. Notamment les huiles essentielles de Ravintsara, de Mandravasarotra (Saro) ou encore d'Ylang-ylang, mais également de Géranium, les incontournables du pays.
Cependant, ce secteur rencontre un problème majeur. En effet, souvent déconnectés des marchés et manquant d'infrastructures, les vrais producteurs dans les villages et les endroits où sont implantées les usines ne sont pas rémunérés à leur juste valeur. Ce sont les sociétés d’exportation qui captent la grande partie de la plus-value sur les huiles essentielles, ne laissant les producteurs locaux qu’avec de maigres revenus. Pourtant, ce produit peut être une source de développement et de l’amélioration de la qualité de vie de nombreux malagasy. En effet, le prix du kilo de l’huile essentielle peut commencer à 6 euros (orange) jusqu’à atteindre les 7 000 euros (rose).
La découverte de ce décalage par les paysans conduit la plupart du temps à l’abandon d’un projet qui va se réimplanter ailleurs, là où l’arnaque n’est pas encore connue. La recherche de profit personnel contribue à la discontinuité d’une dynamique de production de l’huile essentielle qui est pourtant un produit avec un énorme potentiel. .
Nikki Razaf

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Editorial

  • Souci national
    L’équipe nationale de football, les Barea, touche le fond. Soit ! Un fait, une réalité que personne ne contredit point. Pas besoin d’une longue démonstration par A + B pour le constater. Il suffit de voir, d’écouter et de lire pour s’en rendre compte. Situation catastrophique qui défraie la chronique. En fait, notre Onze national devient un problème national, une honte nationale. Bref, un souci national que même les moins fervents au ballon rond en parlent.Le dernier match des Barea contre nos voisins les Cœlacanthes au cours duquel l’équipe nationale concéda la plus lourde des défaites avec un à zéro balaie définitivement nos espoirs. Un échec qui confirme le classement de la CAF comme quoi Madagasikara se trouve derrière les Comores. La « Grande terre », le dernier de la classe, est l’ombre d’elle-même !Le sport, la grande fenêtre qui ouvre un pays vers le monde extérieur, un tremplin qui…

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