Publié dans Société

Imerintsiatosika - Tragique triple noyade pour une fratrie

Publié le jeudi, 27 avril 2023


Dur, très dur ! Imaginez l’immense chagrin qui déchire et accable à la fois cette mère de famille du fokontany Tsarahonenana, commune d’Imeritsiatosika. Mercredi dernier, elle a perdu, d’un seul coup ses trois enfants dont ses jumeaux et sa fillette. Les malheureux ont entre 8 et 11 ans. Ces derniers qui ont marché avec leurs deux copains du village,  s’étaient malheureusement noyé dans le fleuve Katsaoka à l’issue  d’une promenade.
Car sur le chemin du retour, ces enfants ont voulu changer leur itinéraire. Au lieu de le contourner comme ils l’ont fait au départ, ces gosses ont cette fois-ci choisi de traverser le fleuve à la nage.
C’était dans ces circonstances que le drame est survenu. Les trois membres de la fratrie s’étaient alors noyé pour un motif qui échappe encore au commun des mortels.  Les tentatives de leurs amis pour les secourir, étaient vaines. Pire, ces derniers ont failli, à leur tour, se laisser emporter par le courant. Non loin de là, un bouvier a assisté à la scène. Il a voulu dégager les enfants du piège mortel, réussissant finalement à remonter deux d’entre-eux sur la terre ferme, mais malheureusement pas les trois membres de la fratrie.
Pendant cela, le villageois ont reçu l’alerte et s’étaient mobilisé.  Malheureusement,   c’était déjà trop tard. Les 3 victimes n’étaient déjà plus en vie  lorsqu’on a fait dégager leurs corps de l’eau. 
Les premiers éléments de l’enquête ont avancé que, les 5 enfants, au début de l’affaire, ont cueilli des fruits des arbustes situés sur l’autre rive de Katsaoka, et ce, une fois  après que la mère de la fratrie leur eut tourné le dos pour aller vaquer à ses occupations, la concernée étant lavandière de son état.   De leur côté,  les deux autres enfants  étaient tellement encore traumatisés qu’il leur était impossible de narrer le déroulement du drame. Un drame, notamment pour cette lavandière dont son mari l’avait quitté, et qu’elle doit subvenir aux besoins de sa petite famille. La pauvre femme n’a plus maintenant qu’un petit garçon, le plus âgé de la fratrie. La gendarmerie poursuit l’enquête sur cette affaire.
Dire que quelques jours auparavant, une autre maman a jeté délibérément sa fillette de 2 ans, cette fois-ci dans le fleuve Betsiboka, à la suite d’une brouille d’avec on mari. Cet autre drame a ému, non seulement la localité de Beronono, district d’Anjozorobe, mais également le pays entier. La perte de petits innocents, dans une noyade, et quelque soit le motif, a été toujours considérée comme une calamité aux yeux des Malagasy.
Franck R.

 

Fil infos

  • Concertation nationale - LES RECOMMANDATIONS D’UN CITOYEN D’AMBATONDRAZAKA
  • Détention de Rinah Rakotomanga - Son avocate dénonce des dessous politiques
  • Actu-brèves
  • Loi de finances - Nouveau huis clos des députés
  • Monastère de Mahitsy - Au cœur du silence bénédictin
  • Employés du Groupe Sodiat - « Laissez-nous travailler ! »
  • Immunité - La société civile dénonce la protection accordée aux inspecteurs des impôts et des douanes
  • Nominations de préfets et de chefs de Districts - Le Syndicat des administrateurs civils répond à la polémique
  • Groupe Sodiat - 4000 employés et familles étranglés
  • Conseil des ministres - Près de 150 nominations aux hauts emplois de l’Etat

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Traque aveugle (II) ?
    Nous revenons à la charge. Au risque d’être taxé d’entêté, il nous est impossible de ne pas revenir sur le thème précédent (« Traque aveugle » du 14 /11 /25) afin d’interpeller vivement ce que nous appelions, au final, de traque aveugle à l’encontre des entités de productions appartenant à des nationaux et laisser, non-inquiétés, certains ressortissants étrangers souvent naturalisés malagasy aux pratiques douteuses. Des voix commencent à s’élever et finissent par remonter en surface. Ces voix discordantes inondent la toile et dénoncent : « pourquoi s’acharne-t-on sur certains rares Gasy, capitaines d’industrie, en laissant « en paix » les … autres ! Suivez mes yeux ! Lors de la première édition de la « Traque aveugle » du 14 novembre 2025, on était amené à capter l’attention du public sur certaines opérations militaires, des fois, musclées qui sont en fait, de source avisée, des perquisitions officielles. On différencie difficilement…

A bout portant

AutoDiff