Publié dans Société

Fistule obstétricale - 4.000 nouveaux cas annuels dans le pays

Publié le jeudi, 04 mai 2023


Elimination de la fistule obstétricale. Depuis 2022, 50.000 cas de fistule obstétricale ont été enregistrés dans le pays, d'après la statistique du ministère de la Santé publique. Chaque année, 4.000 nouveaux cas sont recensés. Malgré l'ampleur de ce fléau ainsi que le danger qui pèse sur les femmes atteintes de cette maladie, beaucoup d’entre elles ne disposent pas de moyens pour le traitement dont le coût est assez conséquent puisqu'il s'élève à plus de 2 millions d'ariary.
Afin d'éradiquer cette maladie, le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) organise une campagne de chirurgie réparatrice pour les femmes qui en sont victimes. 25 femmes âgées de 16 à 50 ans bénéficieront de cette opération. Elles sont issues de 5 Régions, à savoir Analamanga, Vatovavy, Fitovinany, Vakinankaratra et Bongolava.
L'opération aura lieu au pavillon Sainte-Fleur, Anosy, du 8 au 18 mai. Ces femmes seront complètement prises en charge, allant du coût du déplacement jusqu'à la consultation, en passant par l’opération et le traitement poste-opératoire.
Cette chirurgie réparatrice entre dans le cadre d'une coopération entre le ministère de la Santé publique, l’UNFPA, le royaume de la Norvège, l’Ordre de Malte et l’Opération Fistula.
En tant que leader de la campagne mondiale pour l'élimination de la fistule, le Fonds des Nations unies pour la population propose une vision stratégique et un soutien technique. Ainsi, cette agence onusienne distribue des fournitures médicales, assure des formations et procure des fonds en faveur de la prévention et du traitement de la fistule, mais également des programmes de réinsertion sociale et de plaidoyer. L’UNFPA renforce également les services de santé maternelle et les services obstétricaux d’urgence afin de prévenir l’apparition de cette lésion.
La fistule obstétricale est l’une des lésions les plus graves et les plus dangereuses susceptibles de survenir lors d’un accouchement. Les femmes qui en souffrent sont souvent condamnées à la dépression, l’isolement social et une pauvreté accrue.
Anatra R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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