Publié dans Société

Examen du baccalauréat - La natation débute les épreuves d'EPS

Publié le vendredi, 19 mai 2023

Les choses sérieuses commencent pour les candidats au baccalauréat de cette année, avec la première épreuve de l'examen qui n'est autre que l'éducation physique et sportive (EPS). En effet, dès ce jour, ceux qui ont choisi la natation avaient rendez-vous ce matin à l'Académie nationale des sports (ANS), Ampefiloha pour passer cette épreuve. Selon le coordonnateur de l'EPS au baccalauréat dans la Province d'Antananarivo, Mamonjy Bakoly Raharivelo, tout est fin prêt. Malgré la fraîcheur matinale, la météorologie est encore assez idéale pour que chaque candidat puisse nager dans les meilleures conditions.

« C'est une question d'habitude et de préparation. Le plus important, c'est l'acclimatation à l'eau et de se souvenir des recommandations du coach ou de l'éducateur afin d'obtenir la note maximale. Il faut aussi se concentrer sur l'épreuve et non se focaliser sur ses adversaires », indique Haja M., un élève issu d'une école catholique de la capitale. Lui d'ajouter qu'il a choisi la natation car l'établissement dans lequel il étudie possède une piscine. Par conséquent, les élèves peuvent s'y entraîner, d'autant plus qu'il pratique cette discipline depuis longtemps. « Dans cette épreuve d'EPS au bacc, il faut rentabiliser au maximum son choix en obtenant ainsi le plus de points, car on ne sait jamais si ce n'est pas cette note qui vous sauvera. J'ai pensé que la natation était pour moi la meilleure option bien que j'aie pu choisir le basket ou le volley », renchérit-il.

Pour les autres disciplines, il faudra attendre la fin du mois, soit du 30 mai au 9 juin. Ainsi, les candidats d'Antananarivo Renivohitra, Atsimondrano et Avaradrano ont encore un peu de temps pour bien s'y préparer. Cependant, dans les autres Districts, les épreuves d'EPS commenceront dès ce lundi 22 mai. Six centres d'examen accueilleront les candidats cette année. Pour les élèves qui ne sont pas aptes aux épreuves physiques, les épreuves théoriques quant à elles, auront lieu à partir du 21 juillet. Il est à rappeler qu'à Antananarivo, le nombre de candidats qui vont passer les épreuves écrites du baccalauréat, du 17 au 21 juillet, est de 79.530.

 

Nikki Razaf

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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