Publié dans Société

Infrastructures et hygiène - Les W-C publics en nombre restreint !

Publié le vendredi, 19 mai 2023

Source de nombreuses maladies. Le manque d'infrastructures concernant l'hygiène en général reste un problème majeur dans la lutte contre les infections transmissibles à cause de l'insalubrité. Ce problème engendre la hausse des défécations à l'air libre et les maladies qui y sont liées comme la poliomyélite, le choléra et d'autres maladies virales qui sont difficiles à éradiquer.

En effet, les toilettes publiques n'existent principalement que dans les Chefs-lieux de provinces et les Districts. Dès qu'on passe au niveau des communes, ces infrastructures deviennent rares. Et même dans la capitale, malgré les efforts entrepris par la Commune, certains quartiers sont encore privés de W-C publics.

« Les W-C publics sont primordiaux pour arrêter la défécation à l'air libre. Si l'on constate souvent la mentalité de certaines personnes, laquelle consiste au refus du changement de comportement, l'inexistence même du "petit bâtiment" dans de nombreux quartiers ne favorise non plus ce changement. Par exemple du côté de l'axe principal Besarety-Antanimena, combien y a-t-il de W-C ? Il n'y en a aucun. Il faut rejoindre Andravoahangy ou Behoririka pour se soulager », constate un usager de cet axe.

Selon le ministère de la Santé publique, seulement 21 % de la population malagasy ont accès à une infrastructure concernant l'hygiène, 30 % ont accès à l'eau potable et 38 % à l'assainissement. La lutte contre la défécation à l'air libre doit être une priorité absolue pour que les actions de santé y afférentes soient effectives 

à 100 %. Il a été évoqué qu'un gramme (1g) de matière fécale contient environ 10.000.000 d'infections, 1.000.000 de germes nuisibles et 1.000 vers et parasites.

Sans l'éradication de cette mauvaise pratique et un suivi strict des 5 règles d'hygiène, il est difficile d'avoir des résultats optimums dans la lutte contre les maladies qui en découlent. Une sensibilisation axée sur la dangerosité de la défécation à l'air libre a été réitérée pendant la première campagne de vaccination FAV Polio 2023 qui a été clôturée hier.

 

Nikki Razaf

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Editorial

  • Et les taxis-bicyclettes ?
    Le conseil municipal de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) offre un cadre légal aux taxi-motos à Tanà-Ville. Après avoir agi dans l’illégalité pendant au moins quatre ans, les professionnels de transport sur « deux-roues » ont finalement obtenu gain de cause. Les mesures de confinement décrétées en raison de la pandémie de Covid 19 en 2020 donnaient naissance à un nouveau mode de transport de passagers et de bagages plus pratique. Les transports en commun, pénalisés par les codes de conduite sanitaires, devaient céder la place aux déplacements individuels. La mesure implacable de confinement empêchant de se déplacer physiquement et en groupe donne lieu aussi à un nouveau mode de commerce : la vente en ligne et livrée à domicile.

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