Publié dans Société

Meurtre d’un agent de sécurité - Les assassins courent toujours

Publié le dimanche, 04 juin 2023


Cela fait déjà un mois ou presque qu’un agent de sécurité, au service d'un organisme international sis dans l'immeuble Assist à Ivandry, avait été assassiné sur son lieu de travail. Le drame est survenu un samedi matin. Mais depuis, l’enquête sur cette affaire semble traîner en longueur et aucun suspect n’a été toujours épinglé. Et pourtant, l’équipement hi-tech que possède le local est censé faciliter la tâche des enquêteurs. En effet, le bâtiment est truffé de caméras de surveillance. D'autant plus que la scène s'est déroulée dans le bureau d'un puissant organisme international.
D'après un recoupement, l'assassinat est survenu vers 9h du matin, le samedi du drame. Normalement, l'agent était censé se trouver à l'intérieur du bureau pour le surveiller.
Ce qui laisse supposer que le tueur devrait bien connaître le gardien victime, et vice-versa, pour que ce dernier ait été conduit à ouvrir la porte et laisser entrer l'intrus. A partir de ce détail, toute une zone d'ombre plane toujours sur la suite de l'affaire, du moins pour tenter d'avoir une idée sur la circonstance de l'agression mortelle de l'agent.
Mais il existe une certitude. Les caméras de surveillance ont quand même pu filmer l'image d’un inconnu sortir au pied de l'immeuble, un carton à la main, et avant que le concerné n'ait hélé un taxi. Et là aussi, des bribes d'information glanées auprès d'une source ont permis de savoir que le but de l'assassin serait notamment de voler un fonds placé dans un coffre dudit organisme. Si cela est plausible, l'autre problème en lien avec le meurtre de ce gardien, c'est qu'on ignore le montant volé, s'il devait s'en agir d'une somme d'argent. Car le tueur a détruit le cahier de renseignement ou carnet de bord utilisé par la victime pour brouiller sa piste. Affaire à suivre.
Franck R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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