Publié dans Société

Malnutrition chronique - Situation alarmante sur les hautes terres centrales !

Publié le mercredi, 02 août 2023

Un problème persistant sur la santé publique à Madagascar. La malnutrition chronique, ou retard de croissance chez les enfants âgés de moins de 5 ans, continue de faire parler d’elle. Et ce malgré la baisse du taux y afférent, passant de 47% en 2017 à 39,8% en 2023. Etrangement, les hautes terres centrales restent les plus touchées par ce fléau alors qu’elles regroupent les Régions à forte capacité productive, à savoir Vakinankaratra, Alaotra-Mangoro et Analamanga. Selon les études, le taux de malnutrition chronique élevé y est dû aux carences énergétiques des nutriments. La majorité des habitants mangent en quantité mais pas en qualité.

La plateforme de la société civile HINA est préoccupée face aux indicateurs alarmants de l’état nutritionnel de la population. Les nouveaux membres du Conseil d’administration présidé par Faniry Hantarinivo fixent deux grandes visions pour la plateforme durant les trois prochaines années. Un atelier s’est tenu à Andrainarivo durant deux jours pour l’élaboration d’un nouveau plan stratégique afin d’améliorer la lutte contre la malnutrition. Le défi étant de mobiliser toutes les ressources financières et humaines pour pouvoir assurer l’opérationnalisation au niveau des différentes localités. 

« Notre première vision c’est d’avoir une plateforme autonome, forte et démocratique à travers ses plaidoyers. L’objectif étant d’assurer la ramification de la plateforme au niveau des Districts et des Fokontany au lieu de rester focaliser sur les Régions. La deuxième vision est de continuer les efforts déjà fournis pour contribuer davantage à la lutte contre la malnutrition et surtout la priorisation de la nutrition dans toutes les politiques publiques et tous les documents cadres au niveau national. Renforcer les plaidoyers et interpeller le Gouvernement sur les différentes réponses en faveur de la nutrition s’avèrent aussi essentiels pour plus d’impacts », explique Faniry Hantarinivo, présidente du Conseil d’administration de ladite plateforme. 

Depuis 2021, HINA a apporté plusieurs réponses en matière d’urgence humanitaire, La plateforme est également intervenue dans les projets de développement dont l’amélioration de l’accès à l’eau, l’assainissement et l’hygiène, l’éducation de qualité pour tous ou encore le renforcement du système de santé et la protection sociale.

 

E.F.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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