Publié dans Société

Commune d'Iarinarivo - La digue en cours de réhabilitation !

Publié le mardi, 15 août 2023

Située à une quinzaine de kilomètres d'Antananarivo. La Commune rurale d'Iarinarivo va abriter le site de confinement de boues issues du curage du Canal C3. Elle a ainsi bénéficié de divers appuis socioéconomiques en tant que zone d'intervention du projet « PRODUIR » (Projet de développement urbain intégré et de résilience). La réhabilitation de la digue reliant les Fokontany d'Ambatomainty et d'Antanatanana, d'une longueur de 825 mètres, en fait partie. « Cette infrastructure permet de sécuriser des zones de production rizicole et maraîchère. Elle a été laissée à l'abandon depuis longtemps », nous partage Edmond Rakotoarisoa, maire de ladite Commune. Cette digue était auparavant sans revêtement, poussiéreuse en saison sèche et très boueuse durant la saison des pluies, sans parler des nids-de-poule et des vestiges de macadam. 

Dorénavant, cette situation va être révolue grâce aux travaux de rehaussement et à l'élargissement de la digue, parmi les attentes de la population locale. Après une délibération des organes législatifs de la municipalité, le projet est élu priorité à côté de l'aménagement de la piste reliant Amboasary au chef-lieu de la Commune. Il s'agit essentiellement de l'amélioration de la plateforme de la digue, de la mise en gabarit de la section transversale de la digue en donnant une largeur moyenne de 4 m, des travaux d'épandage de la couche de roulement, de la mise en place d'un système de drainage pour drainer la chaussée et de l'aménagement d'une aire de croisement 15 x 5,50 m au milieu de la digue. 

La réhabilitation de la digue et la réhabilitation de la piste occasionneront des impacts majeurs sur les habitants de la Commune rurale d'Iarinarivo dont les habitants vivent pour la plupart de la terre. La production agricole, surtout en termes de denrées maraîchères, pourrait accélérer le développement de l'économie de la Commune. « Les infrastructures réhabilitées ou construites par PRODUIR visent principalement à améliorer les conditions de vie et à favoriser la résilience de la population de notre Commune rurale », conclut Edmond Rakotoarisoa. Les travaux sont prévus s'achever avant la fin de l'année. 

 

Recueillis par P.R.

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Editorial

  • La bonne semence
    La culture, une activité de base utile pour l’homme ! Comme il y a une mauvaise culture, nuisible pour les êtres humains, il existe une bonne culture nécessaire à la meilleure condition de la vie humaine. La culture peut s’agir aussi de l’entretien minutieux et continu de quelque chose, et ce, pour le bon rendement d’une production quelconque, pour une bonne qualité. Il peut y avoir une culture de maïs, de manioc, de riz, de vanille dont le métier est exercé par un cultivateur ou cultivatrice. On parle aussi de culture physique, l’entretien du corps humain, effectué par un culturiste, le « bodybuilding ». Un agriculteur est celui qui s’occupe en tant que métier, à plein temps, d’un ensemble d’activités culturales liées aux activités productives rurales.

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