Publié dans Société

Routés coupées - Une aubaine pour les taxis-bicyclettes 

Publié le dimanche, 03 septembre 2023

Durant les épreuves sportives qui ont nécessité la fermeture de plusieurs axes dans la Capitale, les bicyclettes ont été les reines de la route. Les taxis-bicyclettes ont ainsi profité de l'occasion pour faire des bénéfices et se remplir les poches.

Cela a été surtout remarqué sur l'axe de la RN1. En effet, la course de bicyclettes du samedi, dans la cadre des Jeux des îles de l'océan Indien, a rendu cette partie d'Antananarivo impraticable pour les voitures. La compétition a duré dès la matinée jusqu'à midi. Les usagers de la route ont donc opté pour les moyens de transport disponibles pour rallier la Capitale.

De 500 ariary pour les courtes distances, les tarifs ont atteint jusqu'à 10.000 ariary samedi dernier pour les longs trajets. Des usagers n'ayant pas été au courant de cette coupure de route ont été pris au dépourvu et ont dû se déplacer grâce aux deux-roues. Parfois, c'est toute une famille qui emprunte ce moyen de locomotion pour aller rejoindre un mariage ou une réunion de famille.

« Je n'ai pas le choix, la bicyclette est le seul moyen disponible et il faut s'en accommoder. Je dois rejoindre la Mairie pour assister à une cérémonie de mariage. Il s'agit d'un proche de la famille et dont je suis le témoin. Ce qui implique une présence obligatoire. En prenant un taxi- bicyclette, j'y arriverais à temps pour le début de la cérémonie », a témoigné Jean-Yves. Il a pris une bicyclette au niveau de Fenoarivo-Alakamisy pour rejoindre la Commune d'Ampitatafika.

Interrogé, un conducteur de taxi-bicyclette, stationnant du côté de l'hôpital HJRA d'Ampefiloha, a expliqué que sa journée a été plutôt bonne. « On a amassé des bénéfices qui normalement s'acquièrent en une semaine. C'est grâce aux courses de bicyclettes dans le cadre des Jeux des îles ». Celui-ci a ajouté qu'il remercie grandement les athlètes qui leur ont permis d'avoir cette journée faste. « Grâce à nos coureurs, nous, on a aussi profité. C'est une entraide indirecte », a-t-il renchéri.

Même si de nombreux usagers de la route étaient mécontents du blocage de la circulation, il y en a ceux qui le prennent avec philosophie. On espère qu'avec une demi-journée sans voiture, l'air dans la Capitale serait un peu respirable avec la diminution du CO2 émis par les voitures. Samedi, ces dernières ont repris la route vers 13 h 30 après le passage du dernier cycliste engagé dans la compétition. Il est aussi à remarquer que les bords des routes ont été noirs de monde pour apprécier la course. Il s'avère que la « petite reine » a encore de nombreux fans parmi le public malagasy.

 

N.R.

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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