Publié dans Société

Fin de l’auto-relevé pour la JIRAMA - Inquiétude des clients

Publié le mardi, 12 septembre 2023
L’auto-relevé a résolu bon nombre d’incohérences L’auto-relevé a résolu bon nombre d’incohérences

La compagnie nationale d’eau et d’électricité (JIRAMA) a annoncé l’abandon progressif du système d’auto-relevé. Par conséquent, beaucoup d’abonnés se sont demandé sur les motifs qui lui ont poussé à prendre cette décision. En effet, l’auto-relevé est une mesure qui a été prise dans le but d’assurer la transparence dans la gestion de cette société. L’abandon de ce système suscite des questions parmi les abonnés.
« Depuis l’application du système d’auto-relevé, notre consommation mensuelle n’a plus connu de litige par rapport à la facture. Nous payons la consommation d’électricité réelle. Les va-et-vient effectués par les agents de la JIRAMA afin de faire des réclamations sur les factures inexactes n’ont plus lieu d’être », a indiqué un abonné. Il a ajouté que ce système a été l’une des améliorations qui a vraiment fonctionné et a eu un véritable impact au niveau des consommateurs.
Ce retrait progressif du système d’auto-relevé s’appliquera dès ce mois de septembre. Cette nouvelle mesure permettra d’éviter le cumul des consommations, selon les responsables au sein de la JIRAMA. Et si les propriétaires ne sont pas chez eux lors du passage des agents, il faudra prévenir en avance la société pendant la semaine du relevé.
Cependant, cela ne convainc pas la plupart des clients. D’abord, l’auto-relevé évite les déplacements inutiles du personnel de la JIRAMA, lesquels doivent faire le tour des maisons. Ainsi, ils pourraient s’atteler à d’autres tâches et améliorer la qualité des services.
Un retour en arrière
Les motifs du retrait de l’auto-relevé ne sont pas à la hauteur des avantages. Un autre abonné a témoigné que « si on doit encore prévenir la JIRAMA quand on n’est pas à la maison, cela équivaut à effectuer la même démarche en envoyant l’auto-relevé par SMS ou par E-mail. Selon moi, il existe d’autres motifs qui se cachent derrière ce changement. De plus, la mauvaise transcription des indices des compteurs aboutit fréquemment à des altercations entre la société et les clients ». En effet, au lieu de payer la somme exacte, celle-ci se retrouve multipliée par dix lors de l’arrivée de la facture. Pourtant, ce n’est pas la faute du client, mais celle de la société et si on ne paie pas la somme erronée, mais on vous coupe quand même l’électricité.
Par ailleurs, la JIRAMA a réitéré dans un communiqué que le paiement de la facture doit être effectué au plus tard 10 jours après sa réception pour les abonnées BT (basse tension). La réclamation doit se faire dans les huit jours, sinon la compagnie procédera à la coupure du compteur. Néanmoins, si l’anomalie au niveau de la consommation dépasse les 50 % de la consommation mensuelle, la JIRAMA promet de ne pas couper tout de suite le courant mais procèdera à une enquête dans un plus bref délai, tout cela dans le but de vérifier si la cause de l’anomalie vient du releveur, ou simplement de l’abonné lui-même.
Nikki Razaf

Fil infos

  • Semaine de l’Industrialisation de la SADC - Le Président Rajoelina met en avant les efforts malgaches
  • Gouvernement - Le ministre Valéry Ramonjavelo limogé
  • Faux et usage de faux, atteinte à la sûreté de l’Etat - Deux opérateurs économiques recherchés 
  • ACTU-BREVES
  • Actu-brèves
  • Infrastructures de santé - Maroantsetra dotée d’un centre hospitalier de pointe
  • Actu-brèves
  • RN5 - Le défi de la réhabilitation de l’axe Mananara – Maroantsetra lancé
  • Drame d’Ambohimalaza - Les contenus du poison révélés
  • Région d’Ambatosoa - Derniers réglages avant l’arrivée du Chef de l’Etat

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Et voilà une autre …
    Un train peut en cacher un autre ! Le pays n‘est pas encore sorti de l’auberge. La triste affaire d’Ambohimalaza, qui a ébranlé les fauteuils de certains membres du Gouvernement, peine à faire tomber le rideau c’est-à-dire sans être concrètement et complètement effacée, et en voilà une autre qui vient vicier ou empoisonner l’atmosphère et secoue derechef le Gouvernement. Le temps est dur ! La Grande île traverse une zone de turbulence. De fortes secousses font tanguer le navire. Dans la précédente édition, nous avions dû déplorer que le pays, tel un grand bâtiment sans repères, va à la dérive et ce pour plusieurs cas qui sèment la panique. Le couac survenu à Ambohimalaza met en lumière les carences de gestion de certains membres du Gouvernement. Leur incapacité voire incompétence à contourner une douloureuse affaire. Une affaire qui, au final, éclabousse l’Exécutif. Sous d’autres cieux, un couac de cette ampleur…

A bout portant

AutoDiff