Les passagers des taxis-be se plaignent du fait que les vols à la tire prennent de l’ampleur dans ce quartier. Les chauffeurs et leur aide ainsi que les commerçants se trouvant à proximité n’osent pas prendre le risque de dénoncer les détrousseurs, bien qu’ils les connaissent tous. « Beaucoup de gens nous pointent du doigt comme étant leurs complices. Mais à vrai dire, nous craignons pour notre sécurité. L’un des nôtres a déjà dénoncé un malfaiteur du quartier. Ce dernier a par la suite été arrêté et incarcéré. Et lorsque ce bandit est sorti de la prison, lui et ses acolytes ont sauvagement blessé le dénonciateur », se plaint un commerçant de légumes à Ampasampito.
Il n'y a pas si longtemps, une mère de famille a été grièvement blessée dans un taxi-be lorsqu'un bandit lui a poignardé la main avec un couteau. Une somme de 500.000 ariary ainsi que ses bijoux en or ont été dérobés. Quelques jours auparavant, des passagers d'un taxi de la Capitale avaient été agressés à coups de couteau et de sabre. Des policiers, dont ceux en tenue civile, font la patrouille jour et nuit, mais cela n’empêche pas les bandits de commettre des forfaits.
Anatra R.