Publié dans Société

Meurtre d'une femme et de son garçon - Le compagnon de celle-ci écroué

Publié le dimanche, 24 septembre 2023



Une mère de famille prénommée Claudia ou Koly (30 ans), et son petit garçon de 3 ans avaient été sauvagement assassinés à Ambohimandroso (RN 7), il y a deux semaines de cela. Depuis, la Gendarmerie a travaillé d'arrache-pied pour retrouver les suspects dans l'affaire. Le week-end dernier, celle-ci a connu un rebondissement. Trois personnes ont été arrêtées. Après l'enquête préliminaire au niveau de la Gendarmerie, les trois suspects ont été déférés au Tribunal de première instance d'Ambatolampy, puis ont été finalement placés sous mandat de dépôt à la maison centrale de cette même ville du Vakinankaratra. En tête de liste, le compagnon - âgé de 59 ans - de la défunte jeune maman. Il y a aussi un autre homme, celui connu pour avoir aidé la victime dans ses activités commerciales, et enfin un manutentionnaire.

D'après la Gendarmerie, le quinquagénaire se serait disputé d'avec la jeune maman de 30 ans peu de temps avant le drame. « Vers 22h, la nuit du meurtre, le compagnon de la victime a quitté précipitamment Ambohimandroso pour rejoindre la capitale où nous l'avons d'ailleurs arrêté », a expliqué cette source auprès de cette unité de Gendarmerie d'Ambohimandroso.

Une mention particulière concernant ce premier suspect. Il est veuf après avoir perdu sa femme légitime et a décidé de vivre avec Claudia, qui est de 20 ans son cadet, et qui allait être par la suite assassinée. « Ces trois suspects, bien qu'ils aient plaidé non coupables, ont été surtout mentionnés par les membres de la famille des victimes », selon toujours la Gendarmerie.

Revenons dans les faits. Ce n'était que le dimanche matin de ce double assassinat que les proches des victimes ont appris et constaté sur place cette scène horrible avec les deux cadavres qui les ont attendus. Il s'agissait d'un assassinat barbare où la jeune maman portait une trace de couteau dans son cou tandis que de graves plaies ont été observées sur son crâne. Quant à son petit garçon, les tueurs l'auraient étranglé avec un bout de tissu.

De source auprès de la Gendarmerie, ce drame s'était déroulé au moment de l’absence du chef de famille. Si une source a avancé que les auteurs de ces atrocités ont pris tout l'argent qui était en possession de la victime, qui fut de son vivant une commerçante itinérante, la version de la Gendarmerie a argué qu'aucun vol n'aurait été signalé à l'endroit. Or, une autre source a avancé que feue Claudia aurait envisagé d'acheter un véhicule, et que les tueurs lui auraient pris une grande partie de la somme prévue à ce dessein. Bien que les trois suspects aient nié les faits, la balle est dans le camp de la Justice pour trancher sur leur sort. Cependant, aucune date n'a été encore fixée pour le procès des concernés.

Franck R.

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Editorial

  • Et voilà une autre …
    Un train peut en cacher un autre ! Le pays n‘est pas encore sorti de l’auberge. La triste affaire d’Ambohimalaza, qui a ébranlé les fauteuils de certains membres du Gouvernement, peine à faire tomber le rideau c’est-à-dire sans être concrètement et complètement effacée, et en voilà une autre qui vient vicier ou empoisonner l’atmosphère et secoue derechef le Gouvernement. Le temps est dur ! La Grande île traverse une zone de turbulence. De fortes secousses font tanguer le navire. Dans la précédente édition, nous avions dû déplorer que le pays, tel un grand bâtiment sans repères, va à la dérive et ce pour plusieurs cas qui sèment la panique. Le couac survenu à Ambohimalaza met en lumière les carences de gestion de certains membres du Gouvernement. Leur incapacité voire incompétence à contourner une douloureuse affaire. Une affaire qui, au final, éclabousse l’Exécutif. Sous d’autres cieux, un couac de cette ampleur…

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