Publié dans Société

Incendie chez Pho Resto Bel-Air - Une catastrophe évitée de justesse

Publié le dimanche, 29 octobre 2023

Le restaurant Pho Resto sis à Bel-Air, a été le théâtre d'un incendie dans la nuit du vendredi dernier. Le sinistre, qui s'est déclaré vers minuit trente au rez-de-chaussée du bâtiment de 3 étages, n'a fait aucune victime mais a toutefois occasionné la destruction totale de la cuisine sise dans l'arrière-cour de l'établissement.

Mais là n'est pas le problème. Car on peut dire que le local a frôlé une véritable catastrophe du fait des bonbonnes de gaz, au nombre de huit dans cette même cuisine. Et pourtant, certaines bonbonnes ont déjà brûlé dont une ou deux ont été noircies par les flammes qui les ont léchées. "C'est un véritable miracle que ces bouteilles de gaz n'aient pas explosé ! Et pourtant, avec la température qui régnait au milieu du brasier, l'explosion tant redoutée n'a pas eu finalement lieu", explique un membre du personnel du restaurant.

Heureusement aussi, la salle principale du rez-de-chaussée a été épargnée même si les flammes, provenant de la cuisine, ont commencé à y déborder à travers un angle du plafond. Quant à l'origine du feu, cela reste encore un mystère. Personne n'a réussi à comprendre ce qui aurait dû réellement se passer dans cette cuisine où les employés ont assuré avoir éteint les réchauds. Car outre ceux fonctionnant au gaz, il existe aussi ceux à charbon. 

Autre fait curieux, il y a des employés au moment où le feu a démarré. Et ils étaient sept à dormir dans la salle principale du restaurant cette nuit- là. "Après que nous nous branchions à nos téléphones, profitant de la connexion, nous avons décidé finalement à coucher. Les habitudes font que lorsque le travail nous retient tard, nous dormons au restaurant. Trente minutes à peine de sommeil, voilà qu'une épaisse et suffocante fumée a envahi la pièce. En ouvrant la porte qui donne sur la cuisine, c'était déjà l'enfer qui nous attendait. De hautes flammes ont assailli le local et ont tenté de passer à travers la porte conduisant au restaurant. Nous avons paniqué mais ont appelé les pompiers", explique un autre employé de Pho Resto.

Sitôt informés, les sapeurs-pompiers s'étaient amenés avec trois fourgons pompes.

Pour le moment, l'origine du sinistre n'a pu être encore éclairée. Les salariés de Pho Resto présents sur les lieux lors de l'incendie, et qui ont rejeté la thèse d'un court-circuit, ont été d'ailleurs auditionnés par la Police. En l'espace de quelques jours, des incendies ont éclaté dans différents endroits de la Capitale si l'on ne parle que ceux qui ont touché Mahamasina ou Alasora, théâtres d'incendies dévastateurs. Et pourtant, le colonel chef de corps des sapeurs de Tsaralalàna venait de recommander aux habitants d'être toujours très vigilants avec les questions de courant pour éviter justement à ce que ces désastres ne se reproduisent plus, notamment au cas où les locataires devront s'absenter, même pour un court moment.

 

Franck R.

Fil infos

  • Akamasoa - Une école inaugurée par les Présidents malgache et slovène  
  • Fuite d’informations  - La CENI condamne la convocation de son 1er vice-président par la cybercriminalité  
  • Centre Akamasoa - La Présidente de la Slovénie rend hommage au Père Pedro
  • Sahara marocain - " L’initiative du Maroc soutenue par le Royaume- Uni"
  • Visite d’Etat - La Slovénie veut être un partenaire actif de Madagascar
  • Fête de l’indépendance - Le Président appelle les citoyens à hisser le drapeau national  
  • Campagne de dénigrement - Deux ministres dans le viseur d’un député
  • Actu-brèves
  • Route Toamasina-Foulpointe - Démarrage effectif de la réhabilitation
  • Dissensions internes - Le régime fragilisé 
Pub droite 1

Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

A bout portant

AutoDiff