Publié dans Société

Nourrisson enlevé - La santé de Mahery altérée

Publié le mardi, 05 décembre 2023


Après quatre jours de séquestration, Mahery, ce bébé de 6 mois a pu finalement retrouver ses parents, lundi soir dernier. Au bureau de la Gendarmerie à Andoharanofotsy, les retrouvailles entre le couple et leur nourrisson furent particulièrement émouvantes : les époux, en trouvant Mahery couché sur un canapé, ne purent retenir des larmes de joie entrecoupées d'embrassade et d'étreinte sur le bébé. Hier, ses parents ont emmené ce dernier à l'hôpital de Befelatanana pour des observations médicales pendant lesquelles l'on a constaté que le bébé a perdu 500 grammes. Des observateurs attribuent cette altération de la santé, sinon cette perte de poids sur le fait qu'on ne lui a pas donné du lait. A part cela, aucun autre grand problème n'a été signalé.
Pour un bref rappel des faits se rapportant sur l'arrestation des personnes impliquées dans l'enlèvement de Mahery, ce dernier a disparu subitement avec Nekena, la jeune baby- sitter de 12 ans,  du marché de Soamanatombo, vers 6h du matin, vendredi dernier. Puis tout s'est enchainé rapidement. Vers 10h du matin le même jour, des témoins ont affirmé avoir vu une jeune femme de 26 ans aux moeurs faciles du village et Nekena emmener le nourrisson au domicile de cette première à Talata- Ankadivoribe. Par la suite, on a perdu complètement leurs traces car la dame n'était plus retournée à son domicile, depuis, tout comme la jeune nounou et Mahery d'ailleurs.
Ce n'était seulement que lundi soir dernier que la femme, plutôt mauvais genre, était revenue à Ankadivoribe avec Mahery. Mais cette fois-ci, Nekena n'était pas avec eux. Le manège de ladite femme n'aurait pas échappé à son propriétaire, qui a décidé d'informer discrètement la Gendarmerie. Et on connait la suite. Les gendarmes ont débarqué sur les lieux pour arrêter la femme libertine et suspecte. C'est elle qui fut la première personne à atterrir entre les mains de la Gendarmerie. Le jour suivant la disparition du bébé, on a appris que c'est toujours cette même personne qui aurait fait un chantage à la grand-mère de Mahery, expliquant à celle-ci qu'elle saurait où trouver le bébé. Et qu'elle aurait réclamé 60 000 ariary à la grand-mère pour lui indiquer l'endroit où celle-ci pourra récupérer son petit-fils. Mais la mère de famille a décliné la proposition et a simplement conseillé son interlocutrice de relâcher le bébé car sa maman est si peinée par sa disparition.

Parallèlement, vers 18h, toujours lundi dernier, les proches de Mahery furent avisés sur le fait que ce dernier a été retrouvé sain et sauf à Ankadivoribe.
Cependant, on ignore où peut bien se trouver l'adolescente en cause et prénommée Nekena (12 ans). A part cette habitante de 26 ans impliquée à Ankadivoribe, qui a un antécédent en matière de kidnapping d'enfant, sa complice présumée, une mère de famille de 32 ans, a été également arrêtée.
D'après l'enquête, cette dernière aurait avoué avoir envisagé de vendre le bébé. Mais on ignore le soi-disant preneur. La Gendarmerie parlait d'un enlèvement car les personnes impliquées auraient rançonné les parents à hauteur de 700 000 ariary contre la liberté de leur nourrisson.
Franck R.

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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