Publié dans Société

Cité Ampefiloha - Une nouvelle construction inquiète les riverains

Publié le vendredi, 29 décembre 2023

Depuis près de deux semaines, une nouvelle construction devant l’un des portails d’entrée au cité Ampefiloha  attire l’attention des riverains du quartier « Loup gris ». En effet, depuis le début des travaux, une mare d’eau boueuse et insalubre s’accumule devant ladite entrée, empêchant quasiment les habitants de circuler normalement. La période de pluie n’arrange pas les choses puisque l’accès est quasiment coupé. Les grosses flaques d’eau représentent une menace sérieuse également en termes d’hygiène et de santé publique, d’autant plus que l’endroit est situé à proximité d’une école ainsi que des commerces de nourriture. 

De plus, d’autres anomalies inquiètent ces riverains. En premier lieu, l’absence de permis de construire qui pourrait porter à confusion quant au caractère illicite ou non de la construction en question. « Depuis le début des travaux, nous n’avons jamais vu de permis de construire affiché sur les lieux. Nous avons demandé auprès du Fokontany mais ils disent ne pas être au courant des démarches administratives liées à cette construction », confie une habitante qui veut garder l’anonymat. 

Interpellation et pétition 

Outre ce volet administratif, les riverains déplorent une entrave à la circulation des personnes, étant donné que la construction est érigée sur une voie publique. Les normes de construction laissent également à désirer puisque les ouvriers n’utilisent pas de matériaux de renforcement d’usage comme les fers ronds ou autres.  A cela s’ajoute les menaces sur la sécurité des maisons situées aux alentours. « L’endroit qui est devenu comme une sorte de couloir attire les badauds et les sans-abris qui s’y installent pour dormir. Du coup, nous craignons vivement que cela conduise à une montée de l’insécurité dans notre quartier », argumente notre interlocutrice.

Face à cette situation, les riverains ont fait une pétition qui a reçu près d’une cinquantaine de signatures et qui vise à interpeller les responsables auprès de la Commune urbaine d’Antananarivo, selon les explications. Parallèlement, une lettre de signalement a également été envoyée par les responsables à l’attention des autorités compétentes au niveau de la Municipalité. Affaire à suivre !

 

Sandra R.

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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