Publié dans Société

Intempéries - La ville de Behenjy sous les eaux

Publié le mardi, 06 février 2024

La ville de Behenjy a été envahie par les eaux, coupant ainsi la circulation et mettant en suspens de nombreuses activités. De nombreux voyageurs doivent emprunter la route nationale n° 7. Et effectivement, Behenjy est une importante halte pour les taxis-brousse et les voyageurs y prennent souvent leur repas. Avec cette paralysie, de nombreux gargotiers sont obligés d’arrêter momentanément leurs activités vu que l’eau arrive quasiment au niveau des genoux et a inondé les cuisines. Une réorganisation a ainsi été décidée.

Certains ont choisi de transférer la cuisine à l’étage et de continuer leur business. D’autres ont préféré suspendre leurs activités. « Avec tout ce monde bloqué ici, ce n’est certainement pas le moment d’arrêter le travail. En plus de gagner de l’argent, il est de notre devoir de nourrir tous ces gens sans toutefois augmenter les tarifs comme dans d’autres lieux », indique Ra-Georges, un gargotier à exerçant à Behenjy. Les voyageurs composent aussi avec l’état des lieux et acceptent de manger leur repas dans une salle inondée. 

« C’est la vie ! Il faut bien manger même si l’on a  les pieds dans l’eau. De plus la route est encore longue », disent certains d’entre eux.

Cette inondation est le résultat des pluies diluviennes qui se sont abattues sur la Région de Vakinankaratra depuis deux jours. Face à cette situation, les autorités ont pris des mesures pour assurer la sécurité des habitants et des voyageurs. Hier matin, la Gendarmerie a interdit toute tentative de traversée des véhicules motorisés sur cette portion de la RN 7. Cette décision a été prise afin d'éviter tout incident et de freiner les ardeurs des conducteurs imprudents. En fin d'après-midi, un créneau s'est ouvert et la circulation a pu reprendre. Les personnes qui étaient bloquées depuis la matinée ont ainsi pu repartir. Cependant, compte tenu des conditions météorologiques, une nouvelle crue est à envisager. Il est donc important pour les usagers de rester prudents lorsqu'ils empruntent cette partie de la RN 7. En cas de doute, il est préférable de s'arrêter et de reprendre la route plus tard, surtout pour ceux qui voyagent de nuit. 

 

Nikki Razaf

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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