Publié dans Société

Trafic de baobabs nains - Un Chinois et trois Malagasy dans le filet !

Publié le mercredi, 27 mars 2024

Un réseau de trafiquants démantelé. Un Chinois et trois Malagasy ont été pris dans le filet du ministère de l’Environnement et du Développement durable (MEDD), en collaboration avec les Forces de l’ordre. Ces trafiquants ont été arrêtés avec 650 baobabs nains ou « Pachypodium », d’espèces différentes prêtes à l’exportation. Actuellement, ils sont en détention provisoire à la maison de force de Tsiafahy, en attendant leur procès. Le directeur de l'Unité de lutte contre la corruption au sein du MEDD, Andrianirina Fanomezantsoa, a indiqué que depuis le début de l’année, 6 tentatives de trafic d’exportation ont été déjouées.

« Cette recrudescence s’explique par le fait que la demande internationale en espèce rares est en pleine expansion, surtout dans les pays asiatiques », indiqua-t-il. En effet, dans ces pays, les baobabs nains sont considérés comme des arbres sacrés et ou comme des dieux. Cela explique également leur prix élevé allant de 20 à 500 USD. Le genre « Pachypodium » compte 25 espèces dont 5 se trouvent en Afrique australe et 20 sont endémiques de Madagascar.

Une politique de tolérance zéro est appliquée contre l'exploitation et l'exportation illicites de ces ressources naturelles. Cette mesure vise à protéger les Aires protégées (AP) de Madagascar qui sont non seulement des trésors nationaux, mais aussi des sources de devises et attractions touristiques. Elles jouent un rôle crucial dans la préservation des espèces endémiques qui sont devenues un patrimoine mondial à protéger. Afin de démanteler plus de réseaux, le MEDD, avec ses collaborateurs, compte bien éradiquer le mal à la racine en débusquant les trafiquants au sein même des AP. Ainsi, des agents forestiers s’assurent des patrouilles au sein des AP, les contrôles et fouilles des marchandises sur les routes nationales seront renforcés. Enfin, le service des eaux et forêts va raffermir sa collaboration avec les douaniers auprès des ports et aéroports.

 

Patricia R.

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Editorial

  • Un phare
    « Je voudrais être un phare qui voulais illuminer les démunis et leur apporter la lumière », telle est la déclaration, érigée en confession de foi, de Harilala Ramanantsoa, porte étendard n° 7 de l’IRMAR – UPAR aux communales et municipales d’Antananarivo-Renivohitra prévues le 11 décembre prochain. A l’issue d’un culte d’action de grâce et de louange au temple du Palais de Manjakamiadana, Harilala Ramanantsoa répond à la question des confrères pourquoi a-t-elle choisi ce site historique pour organiser un culte qu’elle devait déclarer ainsi. Qu’est-ce qu’un phare ? Le Robert le définit en ces termes « une tour élevée sur une côte ou sur un îlot, munie à son sommet d’un feu qui guide les navires ». Sur un véhicule, c’est un feu à longue portée pour offrir la meilleure visibilité la nuit au conducteur.

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