« Cette recrudescence s’explique par le fait que la demande internationale en espèce rares est en pleine expansion, surtout dans les pays asiatiques », indiqua-t-il. En effet, dans ces pays, les baobabs nains sont considérés comme des arbres sacrés et ou comme des dieux. Cela explique également leur prix élevé allant de 20 à 500 USD. Le genre « Pachypodium » compte 25 espèces dont 5 se trouvent en Afrique australe et 20 sont endémiques de Madagascar.
Une politique de tolérance zéro est appliquée contre l'exploitation et l'exportation illicites de ces ressources naturelles. Cette mesure vise à protéger les Aires protégées (AP) de Madagascar qui sont non seulement des trésors nationaux, mais aussi des sources de devises et attractions touristiques. Elles jouent un rôle crucial dans la préservation des espèces endémiques qui sont devenues un patrimoine mondial à protéger. Afin de démanteler plus de réseaux, le MEDD, avec ses collaborateurs, compte bien éradiquer le mal à la racine en débusquant les trafiquants au sein même des AP. Ainsi, des agents forestiers s’assurent des patrouilles au sein des AP, les contrôles et fouilles des marchandises sur les routes nationales seront renforcés. Enfin, le service des eaux et forêts va raffermir sa collaboration avec les douaniers auprès des ports et aéroports.
Patricia R.