Publié dans Société

Dégâts cycloniques - Rétablissement progressif de la circulation

Publié le lundi, 01 avril 2024

Des interventions d’urgence menées depuis la fin de la semaine dernière. Les équipes du ministère des Travaux publics (MTP) et leurs partenaires s’attèlent au rétablissement d’urgence de nombreux axes sur les routes nationales, coupés suite au passage du cyclone Gamane dans la partie Nord et Nord-est de Madagascar. La circulation est rétablie petit à petit suite aux travaux entrepris, entre autres sur la RN 6, entre Ambilobe et Antsiranana. La déviation à Ankazomborona, au PK 531+400, ou encore celle mise en place au pont d’Andranonakoho, au PK 663+767, ont été opérationnelles depuis vendredi dernier, grâce à l’intervention de l’entreprise Colas.

Le week-end dernier, l’entreprise CRBC a entamé les travaux d’urgence sur le pont de Manankolana, au PK 91 de la RNS 5A à Daraina Ambilobe. La circulation y est accessible depuis hier, selon les informations recueillies. Aussi, la circulation entre Vohémar et Sambava est accessible seulement pour les véhicules légers et ceux de transport en commun. Ces interventions font suite, rappelons-le, aux descentes sur place et consignes du Premier ministre et du ministre de tutelle. Les travaux s’enchaînent.

De nombreux axes endommagés

Du pain sur la planche. Les dégâts cycloniques sur les infrastructures routières dans le Nord de Madagascar restent conséquents. Une vingtaine d’axes en sont endommagés dans 4 Régions, soit par la montée des eaux, soit suite aux brèches et éboulements. A cela s’ajoutent les remblais emportés par les crues, comme le cas dans de nombreux axes sur la RNS 5A reliant Vohémar et Sambava, Région SAVA ou encore sur la RN 6, Région DIANA. Certains ponts font également l’objet d’une menace de coupure, entre autres celui de Befarafara et celui de Manambery. Les autorités locales ont émis des avis de vigilance aux transporteurs et ont pris des mesures, en particulier suspendre la circulation des poids lourds pour alléger les risques d’accident. Pour la Région d’Analanjirofo, une dizaine d’axes ont été touchés, notamment sur la RNS 5, entre Mananara-Nord et Maroantsetra. Outre l’attente de la décrue, des travaux de renforcement et de comblement des brèches y ont été menés. A cela s’ajoutent les travaux Haute intensité de main-d’œuvre (HIMO) en collaboration avec les communautés locales. Un axe sur la RNT 22, toujours dans la Région d’Analanjirofo, est également coupé, en attendant la finition des travaux sur place. Dans tous les cas, les tâches à entreprendre sont conséquents pour le MTP et partenaires, si l’on tient compte des dégâts cycloniques sur les routes…

 

Recueillis par P.R.

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Editorial

  • Désagrément séculaire
    Antananarivo, la ville basse, vit tous les ans les difficultés humainement gênantes dues aux caprices des eaux en période de pluie. En 1610, quand le Roi Andrianjaka, le demi-frère d’Andriatompokoindrindra, se décida de déménager le chef-lieu de son royaume d’Ambohimanga, à Analamanga, il ne comptait pas, à jamais d’ailleurs, s’installer sur la vaste plaine de Betsimitatatra mais il choisit le site d’une colline hautement perchée surplombant ladite plaine. Un choix délibéré et assumé ! Notons qu’Analamanga n’était pas un lieu inhabité. A son arrivée, des occupants s’y installaient déjà : les Vazimba. Ces derniers y vivaient paisiblement. Au moment où les guerriers – éclaireurs envoyés par le souverain d’Ambohimanga frappèrent à la porte, les Vazimba, premiers occupants de la Colline bleue n’ont pas déployé de la résistance. Ils obtinrent en revanche l’assurance de pouvoir se déménager à Antehiroka.

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